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FESPACO : Le Mali se débattra avec 4 films
Publié le mardi 26 fevrier 2013  |  DepechesDuMali.com


© Abidjan.net par DR
Culture / Fespaco : la Maison de l’Afrique-Mandingo et le Burkina Faso instituent un nouveau Prix pour la promotion de l`image de l’Afrique
Jeudi 24 janvier 2013. Montréal, Qc (Canada). La Maison de l’Afrique - Mandingo et le gouvernement du Burkina Faso signent un Protocole d’Accord instituant un Prix spécial pour la promotion d’une meilleure image de l’Afrique, ses arts et cultures, et de la créativité des Africains au sein du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le Protocole est signé par l’Ambassadeur du Burkina Faso au Canada, Monsieur Amadou Adrien KONÉ et la présidente directrice générale de la Maison de l’Afrique, Madame Mariam SY DIAWARA


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Sur les 101 films qui vont concourir au XXIIIe Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), le Mali n’en compte que 4. Du coup, les craintes d’un retour bredouille au pays sont vives, même si la qualité peut créer la surprise.

Du 23 février au 2 mars, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, accueillera 101 films de 35 pays, des jurys exclusivement féminins et une volonté de débattre sur « Cinéma africain et politique publique en Afrique », le thème central de cette année. Les productions seront projetées en une dizaine de jours dans les salles noires de Ouagadougou. On dénombre 20 longs métrages de fiction, 17 fictions vidéonumériques, 20 fictions courts métrages, 17 films documentaires, 8 séries télévisuelles, 6 films de la diaspora et 13 films des écoles africaines de cinéma. Les 101 films seront en compétition et se partageront plus de 18 prix répartis selon 7 catégories.

Habitué de cet évènement et détenteur de trois étalons, au même titre que le Maroc, le Mali, comme tous les ans, prendra part à l’évènement. Mais, cette fois-ci, avec seulement 4 productions cinématographiques. Le pays pourra-t-il remporter son quatrième étalon ? « Ce n’est pas forcément la quantité qui compte, c’est la qualité surtout », essaye de convaincre Moussa Ouane, le directeur du centre de production cinématographique (CNCM).
Ainsi, dans la catégorie « fiction long métrage », le Mali sera présent avec Toiles d’araignée, le premier long métrage d’Ibrahima Touré. Il raconte l’histoire de la jeune Mariama qui refuse le vieux mari que son père veut lui imposer. Une adaptation du roman éponyme, écrit en prison par Ibrahima Ly à une époque où le Mali était gouverné par la junte militaire.

Parmi les « fictions courts métrages », le film Dankumba, de Bakary Diallo, s’affirmera. S’agissant de la catégorie « films documentaires », les festivaliers visionneront Hamou-Beya (Pêcheurs de sable) d’Andrey Samonté Diarra. Et dans le genre « série télévisuelle », le pays a sous la main l’irrésistible Roi de Ségou II, de Boubacar Sidibé. Enfin, la coproduction sous-régionale Les Concessions sera aussi de la fête, avec la participation du Malien Ladji Diakité.
Toutefois, le Mali restera absent des fictions vidéonumériques comme des films de la diaspora, où 23 films seront mis en compétition. Le pays du cinéaste Souleymane Cissé ne figurera pas non plus parmi les compétiteurs des écoles africaines du cinéma ; cet ensemble mettra aux prises les écoles du Burkina, du Maroc, du Niger, du Bénin et du Togo. Au Mali, la seule école est le conservatoire Balla-Fasséké, où le cinéma est le parent pauvre des productions. Dans ce sanctuaire culturel, peu d’étudiants en effet se consacrent au cinéma.
L’invité d’honneur de cette année est le Gabon, qui a célébré en 2012 ses 50 ans de cinéma.
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Par David Dembélé

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