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La Nouvelle République N° 266 du

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Le MNLA lance un SOS à la communauté internationale : attention à la diversion du MNLA
Publié le mardi 26 fevrier 2013  |  La Nouvelle République


© aBamako.com par Didier A.
Défense: le ministre Paul Koffi Koffi préside la réunion d`urgence du Comité des chefs d`état-major des armées de la CEDEAO sur la situation au Mali
Jeudi 5 avril 2012. Abidjan. Espace CRRAE-UEMOA, au Plateau. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi préside la réunion d`urgence du Comité des chefs d`état-major des armées de la CEDEAO sur la situation au Mali


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Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a récemment alerté, sur les graves atteintes aux droits de l’homme dont se sont rendues coupables les unités de l’armée malienne dans l’Azawad, au moment de la reconquête des villes de Tombouctou, Gao et Kidal. Et comme le ridicule ne tue pas, ces derniers sont en train de saper la conscience de la communauté internationale avec leur mensonge et ruse. Il sera donc temps pour les autorités maliennes de siffler la fin de leur petit jeu si nous ne voulons pas avoir cette communauté internationale sur notre dos à la longue.

C’est un véritable cri de cœur que ce mouvement rebelle a adressé à la communauté internationale dans un communiqué en date du 7 février dernier dans lequel il faisait justement le point sur la situation humanitaire dans l’Azawad. «Il est aujourd’hui établi que l’armée malienne a sommairement exécuté des Touareg et des Arabes, notamment à Sévaré, en raison de leur seule appartenance à une ethnie azawadienne», avait-il alors indiqué avant d’ajouter que «malgré l’indignation internationale face à ces exactions, l’armée malienne poursuit en toute impunité ses exactions contre des civils azawadiens». Et eu égard à la gravité de la situation, les responsables du MNLA ont appelé «la communauté internationale à exercer un contrôle sur les patrouilles de l’armée malienne qui continuent à se venger sur les civils azawadiens». Que veut nous faire croire les responsables de ce mouvement rebelle. En parlant ainsi de massacres des touaregs et Arabes par l’Armée malienne, cette communauté internationale va de facto prendre faits et cause pour ce mouvement. Bien que maliens, ces dirigeants du Mnla, mais qu’ils nous disent qui sont ses habitants qu’ils appellent les « Azawadiens », car ce groupe ethnique n’existe pas au Mali encore moins dans la sous région ouest africaine.

Le communiqué d’alerte du MNLA mentionne qu’à titre d’exemple, rien que pour le début de la première semaine de février, «15 Azawadiens ont été tués, près du puits de Lakrakaar, à 12 km à l’est de Tombouctou». La liste des exactions, ajoute-t-on, ne cesse de s’allonger. Les responsables du Mouvement national pour la libération de l’Azawad – qui se sont engagés à respecter l’intégrité territoriale du Mali – ajoutent que de nombreux autres cas de violation des droits de l’homme ont été enregistrés dans toutes les villes actuellement sous contrôle malien.
Le MNLA a salué particulièrement la déclaration du conseiller spécial du secrétaire général pour la prévention du génocide sur la situation au Mali qui engage tous les acteurs, y compris l’armée malienne, à se conformer au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme. Concernant ces deux derniers points, le MNLA a assuré qu’il n’avait strictement rien à se reprocher. En analysant un peu plus en profondeur cette déclaration, les rebelles du Mnla veut conduire le pays vers un Rwanda Bis, car à fausse de véhiculer les fausses informations sur l’Armée malienne et la peau noire on risque d’être confronté à un problème Hutu (Bambara) et Tutsi (Arabes et Touaregs) dans le pays après la libération totale des régions nord du Mali. Un avantage considérable joue en faveur de ses derniers, car ils ont la chance de mettre la presse occidentale dans leur sale besogne. Ils urgent donc pour les autorités maliennes de prendre le devant de la scène internationale pour faire attendre raison aux partenaires et amis du Mali, sinon les rebelles du Mnla frapperont un autre coup au pays que le peuple malien tout entier ne pourra oublier de sitôt.

Maximin de Diapé

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