Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

ARCANE POLITIQUE : Où est donc passé Jeamille Bittar ?
Publié le jeudi 26 janvier 2017  |  L’express de Bamako
Formation:
© aBamako.com par Dia
Formation: 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR)
Bamako, du 23 au 26 octobre 2013 . Sous le haut parrainage du ministre de l`emploi et de la Formation professionnelle,Mahamane BABY, la 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR) a ouvert ses portes ce mercredi, au centre International de conference de Bamako (CICB). Photo: Jeamille Bittar, président du conseil Economique, social et culturel du Mali
Comment


La politique et les affaires vont de pair, mais il n’est pas possible de faire les deux, ensemble. C’est la seule explication de la descente en enfer de l’operateur économique Malien Jeamille Bittar qui avait tenté la politique.




Il était une fois, un jeune opérateur économique très prolixe nommé Jeamille Bittar, respecté de tous, il évoluait dans le transport, de temps en temps, il tentait sa chance dans d’autres activités commerciales (papeterie, media, imprimerie, alimentation). C’est fort de cette réussite que l’enfant de San s’est engagé dans la conquête de l’organisation des commerçants (CCIM). Il fut président de la CCIM ; président du Conseil Economique et Social et Culturel. Il descend donc en plein pied dans la politique.
Bittar avait oublié que le monde de la politique est le plus cruel du monde.
C’est surtout à la fin du premier mandat du Président Amadou Toumani Touré que commence son aventure à visage découvert dans la politique avec quelques camarades. Ils ont accompagné ATT à avoir un second mandat à travers le Mouvement Citoyen. Réconfortés par cette victoire, ils ont voulu transformer ce mouvement en parti politique. Certaines difficultés ont mis en mal ce projet. Pour cela, ils ont formulé le souhait de voir le soldat de la démocratie (ATT) se représenter pour un troisième mandat (une chose qui violait la constitution), à travers une opération bien huilée qu’ils ont nommé « Appel de Sikasso ». Après l’échec de tous ces projets, ils ont transformé le programme de société du candidat Touré en parti politique : le Programme de Développement Economique et Social (PDES). Ce qui a finalement donné naissance au Parti pour le Développement Economique Social (PDES).
Par ailleurs, Bittar et ses camarades n’avaient pas prévu le coup d’Etat du 22 mars 2012.
Ce coup a été la cause de l’échec total de l’ensemble de leurs projets. Commence donc la descente en enfer des ex-dignitaires du régime déchu. Au lendemain du coup d’Etat du 22 mars, certains responsables politiques dont Bittar se retrouvent dans les geôles des putschistes. En ce moment, il était le président du Conseil Economique Social et Culturel.
Entre temps, il avait créé un parti politique avec une branche du PDES, appelé UMAM.
Malgré les difficultés rencontrées par ce petit parti, Jeamille s’est présenté aux élections présidentielles de 2013. Entre temps, il perd un de ses lieutenants, Amadou Koita qui ne voulait pas que le parti participe à ces élections. A l’occasion de ces joutes électorales, Bittar et son jeune parti enregistrent une défaite cuisante.
Il a eu le malheur de se rallier au challenger d’IBK au second tour (Soumaila Cissé de l’URD). La suite est connue de tous, Ibrahim Boubacar Keita l’emporte avec 77% des voix des maliens. Depuis, il fait partie de l’opposition. Ces derniers temps, on entend même plus parler de son parti. Mal barré un peu partout, il a de la peine à faire bouger les lignes de ses affaires.
Cette histoire de Bittar doit servir de leçon pour les autres commerçants et operateurs économiques. On ne peut pas suivre deux lièvres à la fois.
Issa Kaba
Commentaires