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L’Essor N° 17380 du 26/2/2013

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Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO : le mali, un dossier majeur
Publié le mercredi 27 fevrier 2013  |  L’Essor




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Les travaux de la 42ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) débutent aujourd’hui à Yamoussokro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire.

Le sommet va examiner des questions d’intérêt majeur pour la sous-région et adopter des mesures en vue de la bonne marche de l’organisation communautaire. A l’ordre du jour de la rencontre figurent en bonne place les dossiers du Mali et de la Guinée Bissau. En effet, la situation dans notre pays reste marquée par l’offensive militaire en cours dans le nord contre des groupes terroristes armés.

Le cas du Mali fera l’objet d’un examen approfondi sur la base d’un mémorandum qui sera présenté par le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo. Le président burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, fera également un exposé sur le Mali à la lumière du rapport de la session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la Cédéao tenue le 25 février dernier à Abidjan.

La Guinée-Bissau, autre Etat membre de la communauté, confronté à une crise interne, fera aussi l’objet de beaucoup d’attentions des chefs d’Etat avec un mémorandum du président de la Commission de la Cédéao, un exposé du président du groupe de contact régional et un rapport de la réunion du Conseil de médiation et de sécurité.

Concernant la vie de l’organisation, les chefs d’Etat et de gouvernement se pencheront sur le rapport de la 69ème session ordinaire du Conseil des ministres, tenue le 2 décembre 2012 à Abidjan. Cette session avait pris d’importantes décisions parmi lesquelles l’augmentation du nombre des commissaires de la Commission passant de neuf à douze. Ce conseil a aussi décidé de laisser aux chefs d’Etat et de gouvernement le soin de déterminer la nature et le contenu des départements à créer. «Le principe de cet élargissement est une opportunité visant à faire de notre instrument d’intégration un outil opérationnel au service de nos populations pour la concrétisation de notre idéal commun de faire de la Cédéao une organisation des peuples, en un mot une entité plus proche des réalités quotidiennes de nos populations», avait expliqué le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly.

La cérémonie d’ouverture de la 42ème session de la Cédéao prévoit une allocution du président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, suivie des déclarations du président de la Commission de la Cédéao, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et de la présidente de la Commission de l’Union africaine.

En prélude au sommet, une session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao s’est tenue à Abidjan lundi pour examiner de près la situation au Mali et en Guinée-Bissau et adopter des propositions de sortie de crise à soumettre aux chefs d’Etat. Le financement de la guerre au Mali ainsi que le renforcement des troupes africaines sur le terrain ont également été au cœur de cette session extraordinaire. Pour ce faire le Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao demande 950 millions de dollars, soit le double de ce qui a été promis par la Communauté internationale (lire l’Essor d’hier).

Le CMS regroupe les ministres chargés des Affaires étrangères et de la Défense des 15 Etats membres de la communauté.

Envoyée spéciale

F. MAÏGA

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