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Trafic d’armes : Un Sous-officier aux Arrêts
Publié le lundi 30 janvier 2017  |  Le Malien
Armes
© Autre presse par DR
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Ce serait désormais la pratique dans les rangs de l’Armée malienne. Après la disparition massive d’armes de guerre et de munitions à la Garde Nationale et au Commissariat Central des Armées, voilà qu’à l’Ex-SNJ, des Armes ont pris le chemin des marchés. Six (06) armes de guerre furent saisies sur les receleurs. Pour l’heure, les enquêtes ont permis de mettre la main sur un gabelou, agent des Douanes servant d’acheteur, et un sous-officier, magasinier en chef, commerçant par circonstance.

Les mauvaises habitudes ont décidément la vie dure dans l’Armée de notre pays. Il y a quelques mois, la presse avait largement évoqué la disparition d’une importante quantité d’armes de guerre et de munitions. L’affaire qui avait fait grand bruit concernait la Garde Nationale et le Commissariat Central des Armées, Ex-Intendance militaire. Certes, la presse eut vent de quelques interpellations, mais ignora la suite de l’affaire. Serait-ce le fait qu’il s’agissait de ”quelque chose” à ne pas rendre publique ?



En tout cas, impunité et omerta aidant, les disparitions des armes ne prirent guère fin. Récemment, nous-a-t-on rapporté, des individus qui n’avaient pas qualité furent retrouvés avec des armes de guerre de l’Armée. Naturellement, ils furent interpellés. Les enquêteurs n’eurent aucune difficulté à les faire parler. Il s’avéra que les individus avaient acquis lesdites armes auprès d’un gabelou, un agent des services de douanes. A son tour interpellé, le gabelou pointa du doigt son fournisseur, un militaire en poste à l’ex-SNJ. Il s’agit d’un sous-officier de son état, magasinier en chef des lieux. Selon nos sources, le sous-officier (commerçant par circonstance d’armes), le gabelou (l’acheteur) et les complices sont derrière les barreaux. Les enquêtes se poursuivent pour situer toute l’étendue du trafic. Parait-il que les tenues militaires n’échapperaient pas aussi à ce trafic. Surtout du côté de la frontière Guinéenne où les tenues maliennes sont très prisées. Le deal entre le douanier et le sous-officier avait-il commencé par le trafic des tenues ?

B.Koné



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