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Les greffiers aussi en grève: Le front social en ébullition, l’incapacité du régime en est la cause !
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  Le Pays
Procès
© aBamako.com par A S
Procès du journaliste Boukary Daou
Bamako, le 23 avril 2013 au tribunal de la commune VI de la cour d`appel de Bamako. Le journaliste Boukary Daou a connu le délibéré de son procès.
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A cause de la gestion catastrophique et cauchemardesque du régime IBK, le front social est en ébullition. Tous les syndicats des travailleurs, tour à tour, observent une grève. Les greffiers envisagent aussi de rejoindre les magistrats qui observent actuellement une grève illimitée.

Rien ne va dans la République du Mali ! C’est la grogne sociale. La grève, les différents syndicats se succèdent. Après la grève des syndicats de l’enseignement qui a paralysé le milieu scolaire, celle des magistrats en ce moment a freiné le fonctionnement de l’appareil judiciaire malien. Du coup, ce sont des milliers de Maliens qui en souffrent malheureusement.

Une souffrance qui est loin de connaitre son épilogue ; puisque les greffiers veulent emboiter le pas aux magistrats. En effet, le SYNAG (Syndicat National des greffiers, secrétaires de greffes et parquets) vient de déposer, sur la table du gouvernement, un préavis de grève pour les 15 et 16 février 2017. Le SYNAG exige « l’exécution des doléances retenues suite au Dialogue national sur la justice tenu du 10 août au 10 octobre 2017. »

Dans son préavis de grève dont nous avons reçue copie, le SYNAG (Syndicat National des greffiers, secrétaires de greffes et parquets) réclame entre autres :l’octroi d’une indemnité de participation à la judicature aux greffiers et aux secrétaires de greffes et parquets ; la relecture du décret n°95- 211 du 31 mai 1995 portant tarif des frais de justice en matière pénale et du décret n° 95-255 du 30 mai 1995 portant frais de justice en matière civile et commerciale; l’évaluation des ressources financières générées par la justice ; l’évaluation d’un guide de greffe ; la relecture de l’ordonnance n°05/104 du 22 juin 2005 portant statut du personnel des greffes, secrétaires de greffes et parquets pour une nouvelle qualification professionnelle commençant par la maîtrise en droit, complétée par une formation professionnelle de deux ans (BAC plus 6) à l’institut de formation judiciaire; le changement de l’appellation « secrétaires de greffes et parquets » en « assistants des greffes et parquets ». La liste n’est pas exhaustive.

En tout cas, force est de constater que ces différentes grèves successives démontrent à suffisance l’incapacité notoire du régime IBK à apaiser le climat social en mettant les travailleurs dans un minimum de condition.

Aliou Agmour
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