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Quand Mediapart révèle le vrai visage de Jeune Afrique
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  Le Reporter
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«Françafrique, Tyrannie, Mépris, corruption, colonisation, endoctrinement», Médiapart dit absolument tout au sujet du groupe de presse conduit par Béchir Ben Yahmed (BBY) depuis plus d’un demi-siècle, en prenant les cas du Cameroun, du Gabon, du Sénégal, du Tchad et de la Mauritanie. Le journal en ligne s’est d’abord interrogé sur l’apport de JA sur le continent africain. Pour lui, JA s’est enrichi sur le dos des Africains en s’alignant toujours sur les positions françaises.




«Les violons s’accordaient régulièrement entre BBY et Jacques Foccart qui révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A» et même que Jacques Foccart avait désigné BBY comme son légataire testamentaire universel. Que peut-on donc attendre d’un héritier légal de Jacques Foccart ? J.A fait clairement partie intégrante des réseaux Foccart avec la mission de salir, d’insulter les dirigeants et chefs d’État de la seule Afrique Noire.
Depuis sa création, J.A n’a jamais traité un chef d’État Arabe de dictateur, de tueur, et pourtant tout le monde peut faire son constat sur la réalité des pays arabes. J.A est la manifestation de la haine et de la soumission des seuls Africains noirs à la France. En dehors des opérations de chantage à l’encontre des chefs d’État africains, s’ajoute l’escroquerie qui fait que ce journal soit vendu deux fois. Chaque impression est d’abord présentée au chef d’État ou homme politique concerné avant d’être mis en kiosque. C’est ainsi qu’il permet de maintenir en négociation et mettre la pression sur les dirigeants noirs africains.
Au Cameroun, un contrat pour la somme de 650 millions de FCFA à verser chaque année permet au régime de Paul Biya de bénéficier d’un traitement de faveur. Cette somme a été payée pendant 4 ans. Après le refus du Président camerounais de payer, J.A a pondu un dossier pour zapper et critiquer Paul BIYA. Au Sénégal, de vives tensions avaient opposé le régime de Diouf à BBY au sujet de la couverture de la crise qui a opposé le Sénégal à la Mauritanie en 1989. Les premiers papiers de J.A étaient une véritable lapidation médiatique du régime de Diouf. L’élite sénégalaise avait bien compris que BBY avait choisi le camp de ses frères arabes. Le régime de Diouf paniqua et envoya une délégation pour négocier à coups de millions de FCFA.
Le cas du Tchad peut se résumer à la personne du Président Habré, à son combat contre Khadafi et à la position de BBY. La façon dont BBY, un vieillard de 83 ans, s’occupe personnellement, avec une haine féroce, à démolir l’image d’Hissein Habré (HH), a poussé ses propres collaborateurs noirs africains à s’interroger sur cette attitude raciste. Au Rwanda, pendant longtemps, le régime de Juvenal Habiarimana a signé d’importants contrats publicitaires. J.A a fait des affaires en or avec les auteurs du génocide. Désormais, on fait la cour à Kagamé, signature d’un contrat de 350 000 dollars, François Soudan exalte Paul Kagamé, désormais décrit comme ayant fait de son pays un paradis sécuritaire."
Mediapart
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