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La question Touareg et arabe est la question Sarakolé et Dogon
Publié le vendredi 1 mars 2013  |  Kassin




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La question Touareg et arabe est la question Sarakolé et Dogon.
La crise actuelle du Mali est d'abord une crise de non respect de nos règles en matière de fonctionnement de la société.
Que ce soit la crise sécuritaire ou la crise institutionnelle c'est parce que le malien ne respecte pas les lois en vigueur dans son pays qu'il se retrouve dans la merde, avec toutes mes excuses pour les personnes âgées qui visitent ce site.
Une république avec la constitution du 25/02/1992 (j'invite tous ceux qui n'ont pas lu cette constitution de le lire au moins trois fois) si la conquête et l'exercice du pouvoir telles que décrites dans cette constitution, et les droits des citoyens tels que décrits dans cette constitution, les attributs des institutions de la république, tels que décrits dans cette constitution avaient été respectés par les maliens, on ne serait pas la aujourd'hui suspendus aux décisions de la Cedeao pour l'issue d'une transition incrédule, à voir les tchadiens mourrir à la place de l'armée malienne et l'Onu et les organisations de droits de l'homme spéculer sur "la question touareg et arabe".
Et dire qu'il y'a 3 ans, les maliens avec un air bonasse, fêtaient dans l'allégresse le Cinquantenaire d'une indépendance qu'ils n'ont jamais eu!
En 2010, quand je les regardais remplir inconsciemment le lit du fleuve Niger pour un monument bidon de cinquantenaire de 8 milliards de FCFA, comme ci la Jacinthe d'eau qui tue à grand feu le fleuve Niger ne faisait pas assez, je me suis dit que l'insouciance dans ce pays le conduit inéluctablement à sa perte.
Voilà que la Cour constitutionnelle et la cour Suprême (dont évoque aujourd'hui la Cedeao dans ce merdier malien) n'ont jamais joué leur rôle pour obliger nos dirigeants à respecter la constitution afin de garantir les droits constitutionnels à chaque malien et cela de manière équitable.
Ces deux institutions n'ont jamais été à la hauteur d'une institution judiciaire digne de ce nom pour assurer un pouvoir judiciaire d'un régime démocratique et d'un d'état de droit.
C'est donc logiquement que le droit n'a jamais été dit pour régler les problèmes du Mali, c'est pour cela que beaucoup de touareg et arabes et ce sont égarés, perdus pour la république et le Mali, réclamant indéfiniment un Azawad qui n'existe pas et qui n'existera pas.
L'assemblée nationale dans le sillage des institutions judiciaires démissionnaires, a aussi démissionné de ses prérogatives d'un pouvoir législatif digne de ce nom pour un pays démocratique.
Le député malien ne sait pas pourquoi il est élu par le peuple malien, il ne sait pas pourquoi il vote les lois, il ne connait même pas les lois qu'il a voté.
Certains n'ont jamais compris le sens de la république.
Voilà pourquoi, quand Iyad Ag Ghali, Ag Mossa, Ag Bahanga et tous les autres Al Caponne du nord de notre pays, se rebellent contre la république, toutes les institutions de la république laissent Koulouba, occupé par un cancre appelé ATT, de régler le problème avec des accords d'Alger bidon, des valises de billets de banque volés à la république pour assouvir les desseins sanguinaires de ces Dalton du sable mouvant.
Le droit n'a jamais été dit dans cette affaire Touareg ou ara
be au Mali.
Sinon venez voir le petit Sarakolé galérer dans le froid parisien pour mériter le Smic dont il envoie la moitié à ses femmes et enfants restés au pays pour qu'ils vivent et partent à l'école parce que l'état n'a jamais pu construire pour eux écoles et centres de santé à fortiori une route goudronnée.

Vous allez vous poser la question pourquoi Ag Bahanga et Ag Nijim qui ont pendant des décennies côtoyé Kadhafi et ses pétrodollars, et Iyad Ag Ghali et Ag Bibi, le Qatar et ses pétrodollars, Ag Chérif et Ag Assarid, la Suisse et ses paradis fiscaux, n'ont jamais pu rien faire pour Kidal qui vit dans une misère noire tout comme Badiangara et Yelimani.

Pour vous dire que la question touareg et arabe est la question Sarakolé et Dogon car tous les maliens sont égaux en droit et en devoir dans la république.

Il est grand temps de mettre le droit et la justice au cœur du problème malien sinon ça ne se réglera jamais.

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