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Conflit foncier à Faladié-Est : Les autorités invitées à s’impliquer davantage
Publié le samedi 11 fevrier 2017  |  Aujourd`hui
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Tidiani Tangara, l’un des responsables de l’Association des bénéficiaires de parcelles à Faladié-Est a animé une conférence de presse le dimanche 5 février dernier pour se prononcer sur le conflit foncier opposant les membres de son association aux responsables de la Gendarmerie nationale.

Un conflit foncier oppose les bénéficiaires de parcelles de Faladie-Est à la Gendarmerie nationale dont les éléments effectuent des descentes sur les lieux afin de demander l’arrêt des travaux de construction. Vu que le problème persiste, les bénéficiaires se sont regroupés au sein d’une association dénommée Association des bénéficiaires de parcelles à Faladié-Est (Abpf) pour mieux défendre leurs intérêts.

C’est ce que révèle Tidiani Tangara, l’un des responsables de l’Association. En effet, il s’est exprimé lors de la conférence qu’il animait le 5 février dernier. Dès l’entame de ses propos, il a souligné que les parcelles en question n’ont rien à voir avec la zone aéroportuaire, contrairement à ce que préconise la Gendarmerie nationale. “C’est le décret présidentiel signé par le président Alpha Oumar Konaré en 1999 qui a fixé les limites de la zone aéroportuaire et nos parcelles ne font pas partie de cette zone. De 8 720 hectares, ce décret a diminué la zone aéroportuaire à 7 194 hectares avec des coordonnées GPS bien définies. C’est après la modification du décret de 1995 par celui de 1999 que les populations, constatant l’inoccupation de leurs parcelles, ont rapproché la mairie du District en 2012 pour planifier le morcellement de leurs terrains. La mairie a ainsi fait des papiers pour eux. Mais il y a toujours des contentieux qui n’ont pas été vidés”, a-t-il précisé.

“Nous occupons les lieux depuis des années. Nous avons été surpris d’apprendre que la Gendarmerie se réclame propriétaire des terrains. Il y a quelques mois, la Gendarmerie est venue nous signifier un document au nom de la hiérarchie pour nous déguerpir des lieux, sous prétexte qu’ils leur appartiennent. Après vérification, il se trouve que les gendarmes ne disposent d’aucun document attestant de l’appartenance des parcelles”, a-t-il précisé.

Il a conclu ses propos en invitant les autorités en charge du foncier à s’impliquer d’avantage afin de définitivement résoudre ce problème.

M.TRAORE
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