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L’Essor N° 17382 du 28/2/2013

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Sommet de la CEDEAO : Idriss Deby Itno sans détours
Publié le vendredi 1 mars 2013  |  L’Essor


© AFP par ISSOUF SANOGO
Mali: les Chefs d’Etats de la Cedeao réunis à Yamoussoukro
Mercredi 27 février 2013. Les Chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis, en sommet, dans la capitale politique ivoirienne


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C’est par une longue ovation que le discours du président Idriss Deby Itno du Tchad, a été accueilli à l’ouverture du 42ème sommet de la CEDEAO mercredi. L’invité spécial du sommet a fait une sortie remarquée qui ne pouvait laisser indifférent.

Saluant les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, il a noté que c’est la deuxième fois, en moins d’un mois, qu’il est invité à participer à un sommet de l’organisation sous-régionale.

Evoquant la guerre au Mali, Idriss Deby a rendu hommage aux 25 soldats tchadiens tombés sur le champ de bataille dans l’Adrar des Ifoghas, dans la lutte contre le terrorisme et les narcotrafiquants avant de préciser qu’en plus des morts, 50 autres combattants tchadiens ont été blessés au cours des mêmes affrontements. « Nous devons prendre nos responsabilités face à l’histoire. L’heure n’est plus aux discours et aux réunions, mais à l’action. Nous appelons l’Etat major de la CEDEAO à accélérer l’envoi des troupes dans les zones libérées au Mali, surtout que la France a annoncé le retrait de ses troupes en fin mars », a-t-il martelé.

L’engagement de son pays au Mali se fonde, expliquera-t-il, sur des valeurs comme la liberté, la paix et de la démocratie.

Idriss Deby a invité le président et le peuple maliens à se surpasser, à taire les divergences et à engager le dialogue en vue de la réconciliation nationale. Quant aux militaires maliens, il les a invités à venir rejoindre les troupes qui se battent au Nord, à la lisière de la frontière avec l’Algérie, afin de combattre ensemble le terrorisme.

Le président tchadien a réitéré la détermination de son pays à se battre pour la libération totale du territoire malien et l’éradication totale du narco-terrorisme dans la zone. D’ailleurs, le nombre de militaires du contingent tchadien a été revu à la hausse (c’est-à-dire au-delà de 2000 hommes) en raison de la détermination farouche des terroristes.

F. MAÏGA

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