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Le chef jihadiste Abou Zeid a été "abattu" par les soldats tchadiens (président Déby)
Publié le vendredi 1 mars 2013  |  AFP


© Autre presse
Abou Zeid, le responsable d`aqmi qui aurait été tué par l`armée française au nord-Mali.


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N’DJAMENA - Les troupes tchadiennes ont "abattu" lAlgérien Abdelhamid Abou Zeid, un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors d’affrontements dans le massif des Ifoghas au Mali, a annoncé le président tchadien Idriss Déby Itno vendredi.

"Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas
après avoir détruit la base des jihadistes. C’est la première fois qu’il y a eu un face-à-face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid et ils ont libéré Tessalit" (extrême-nord est du Mali), a déclaré le président tchadien.

Le chef de l’Etat tchadien, qui s’exprimait aux corps constitués venus lui présenter leurs condoléances après l’hommage solennel rendu vendredi aux 26 soldats tchadiens morts dans le nord du Mali, n’a pas donné davantage de précisions sur les circonstances dans lesquelles Abou Zeid a été tué.

"La guerre n’est pas terminée même si l’ennemi est mis en déroute", a
estimé le président Déby.

Auparavant, Washington avait jugé "très crédibles" des informations faisant état de sa mort annoncée par des médias algériens, alors que Paris s’est refusé à toute confirmation.

"Des informations circulent, je n’ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu’au bout de l’opération", avait déclaré plus tôt dans la journée le président François Hollande qui évoquait dans un discours l’opération militaire au Mali, entrée "sans doute" dans sa dernière phase, "sûrement la plus délicate".

De son vrai nom Mohamed Ghedir, l’Algérien Abou Zeid, 45 ans, est notamment soupçonné de la prise en otages de nombreux Occidentaux.

Citant des "sources sécuritaires", la chaîne de télévision privée algérienne Ennahar TV, avait annoncé jeudi soir qu’Abou Zeid était mort avec 40 islamistes, après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d’Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l’Adrar des Ifoghas, située dans l’extrême nord-est du Mali, près de la frontière algérienne.

Le 22 février, de violents combats avaient opposé l’armée tchadienne à des
djihadistes dans le massif des Ifoghas, faisant 26 morts côté tchadien et 93
dans le camps des islamistes armés, selon un dernier bilan.

De nouveaux combats ont opposé dès le lendemain des rebelles touareg alliés
aux forces françaises et un groupe armé dans le nord du Mali, où la traque des
jihadistes se poursuit avec l’appui désormais de drones américains "Predators"
déployés depuis le Niger voisin.

Au Tchad, les autorités ont rendu vendredi un hommage solennel aux 26
soldats morts ce jour-là. Ils ont été décorés à titre posthume par le
président Idriss Deby au cours d’une journée de deuil national.

Au cours de cette cérémonie, l’attaché de Défense de l’ambassade de France
au Tchad, le colonel Ange-Antoine Leccia, a délivré un message du chef
d’état-major français des Armées Edouard Guillaud: "les forces tchadiennes ont
prouvé leur combativité et leur talent (...) la France soutient le Tchad".
"L’armée tchadienne a été déterminante sans rien céder à l’ennemi en
réduisant toute résistance adverse", lors de ces combats qui ont "duré 10
heures", a souligné l’Amiral Guillaud.

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