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Autorités intérimaires et MOC : le nouveau chronogramme
Publié le mercredi 15 fevrier 2017  |  Le Canard Déchaîné
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© aBamako.com par A S
Session du Comité de suivi de l’Accord
Bamako, le 10 février une session du Comité de suivi de l’Accord a eu lieu au CICB
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La CMA a signé son retour au cadre de la Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Le blocage évidemment était attribué aux membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui revendiquaient un certain nombre de points à satisfaire par les parties. Parmi ces points, figure la reprise du chronogramme de la mise en place des autorités intérimaires. C’est pourquoi la réunion du comité de suivi de l’Accord pour la paix, présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération de l’Algérie, Ramtane Lamamra, vendredi dernier, à l’Hôtel de l’Amitié a pris des décisions importantes. A cet effet, les autorités intérimaires seront installées du 13 au 20 février prochain et conformément au mécanisme opérationnel de coordination (MOC), les patrouilles mixtes vont démarrer le 20 février à Gao, le 28 février à Kidal et en début mars à Tombouctou. Le ministre algérien a montré son optimisme à l’issue de la réunion. Il a déclaré qu’ils avaient désormais le devoir de réussir cette mission de paix. Quant à Abdoulaye Diop, ministre malien des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, il a réitéré la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de l’accord. Il a indiqué que l’Etat facilitera le dialogue entre les parties. Il convient de rappeler que la CMA avait rompu le dialogue et mis les parties dans une situation difficile.
De ce fait, avant la tenue de cette réunion, le président de la Plateforme, Harouna Touré, s’est déplacé jusqu’à Kidal pour rencontrer les membres de la CMA afin de les convaincre de reprendre leur place aux réunions du Comité de suivi de l’accord. Au cours d’une interview, après son entretien avec la CMA, il a dit : « si la CMA n’est pas présente au niveau du CSA et dans les autres organes du CSA, il n’y a pas d’issue possible. Il n’y a pas de poursuite possible du processus ou de réussite du processus. Donc, il faut aller les chercher. Alors, donc, je me suis donné en devoir, en tant que frère, de venir parler à nos frères de la CMA ici à Kidal pour qu’à travers les échanges, nous puissions savoir quelles sont les conditions de leur retour, quelles sont les garanties intellectuelles, morales, politiques dont ils ont besoin pour pouvoir revenir dans le processus». En fait, la CMA réclamait « une mise en œuvre diligente et intégrale de l’accord suivant un chronogramme actualisé, réaliste et consensuel. »
B.D.
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