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Mali: l’armée tchadienne affirme avoir tué le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar
Publié le samedi 2 mars 2013  |  AFP


© AFP par DR
Crise au nord du mali : un véhicule explose près d’un camp français à Kidal
Jeudi 21 février 2013. A Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako. Un "véhicule est arrivé en filant vers le sud-ouest" de la ville et "a explosé à environ 500 mètres du camp occupé par les Français et les Tchadiens


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N’DJAMENA - L’armée tchadienne a annoncé avoir
tué samedi le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar dans le nord du Mali, après
avoir affirmé vendredi avoir tué l’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au
Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid ce qui, si ces morts étaient
confirmées, constituerait un sérieux revers pour les jihadistes.
Mokhtar Belmokhtar avait revendiqué l’attaque contre le site gazier
algérien d’In Amenas le 16 janvier, suivie d’une prise d’otages. Selon Alger,
37 étrangers de huit nationalités différentes, dont trois Américains et un
Algérien, y ont été tués par un commando de 32 hommes, dont 29 ont été tués et
trois arrêtés.
"Les forces tchadiennes au Mali ont détruit totalement la principale base
des jihadistes dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, plus précisément dans la
vallée d’Ametetai", samedi à 12H00 locales et GMT, a affirmé le même soir
l’armée tchadienne dans un communiqué, précisant que "plusieurs terroristes"
ont été tués", dont le chef Mokhtar Belmokhtar dit +le borgne+".
Le décès de Belmokhtar a été salué - s’il est confirmé - par le républicain
Ed Royce, président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des
représentants américaine. "Ce serait un rude revers pour l’ensemble des
jihadistes opérant dans la région qui s’attaquent aux diplomates américains et
aux salariés du pétrole", a déclaré M. Royce.
L’annonce de l’armée tchadienne intervient après celle vendredi par le
président tchadien Idriss Déby de la mort d’un des principaux chefs
d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid, également tué par
l’armée tchadienne, ce qui n’a pas été confirmée par Bamako, Paris ou Alger.
l’information. "Or l’expérience montre que les jihadistes ne cachent jamais
leurs morts et en font immédiatement un martyr".
Il souligne que la source initiale de l’information sont les renseignements
algériens. "L’objectif serait d’obliger Abou Zeid à communiquer pour démentir
sa mort (...) et ainsi relocaliser sa piste grâce aux moyens de surveillance".
"Je suis extrêmement dubitatif tant que ce n’est pas confirmé
officiellement par les Algériens", ajoute un autre spécialiste français,
consultant sur le terrorisme, Jean-Charles Brisard.
Quoi qu’il en soit, l’annonce de cette mort relance les inquiétudes sur les
otages français au Sahel dont au moins six sont détenus par Aqmi.
Pascal Lupart, président du comité de soutien à deux otages enlevés en
novembre 2011 au Mali, dit craindre que les otages se retrouvent aux mains de
"seconds couteaux", si c’est bien Abou Zeïd qui a été tué.
M. Guidère estime que "quand les jihadistes sont attaqués, les représailles
sur les otages sont quasi systématiques".
C’est dans ce contexte militaire défavorable aux jihadistes que se situe
l’annonce de la mort d’Abou Zeid.
Un responsable malien de la sécurité évoque "un coup dur pour Aqmi", tout
en prévenant qu’elle "ne signifierait pas du tout sa mort ou sa fin".
Cette organisation "est très structurée et peut sans doute amortir le
coup", fait aussi remarquer Mohamed Mahmoud Ould Aboulmaali, directeur de
l’agence privée mauritanienne en ligne ANI et spécialiste d’Aqmi.
Les islamistes ne s’avouent pas vaincus pour autant.
"Nous avons livré un combat sans merci aux troupes maliennes avec leurs
complices français à 60 km à l’est de Gao vendredi", a déclaré à l’AFP le
porte-parole du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest
(Mujao) Abou Walid Sahraoui;
Un soldat malien a affirmé au contraire que l’armée régulière y avait
"détruit une base du Mujao" qui a eu "beaucoup de morts".
burs-jpc/tj

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