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Après plus d’un mois de présence au Mali, l’armée française s’illustre par sa communication extrêmement verrouillée vis-à-vis de la presse.
Publié le dimanche 3 mars 2013  |  L’Express




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Après plus d'un mois de présence au Mali, l'armée française s'illustre par sa communication extrêmement verrouillée vis-à-vis de la presse.

Vendredi, le président tchadien Idriss Déby a annoncé la mort de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors de combats au nord du Mali. Mais depuis, les incertitudes se multiplient: Paris n'a pas confirmé le décès et le corps, présenté comme celui du chef d'Aqmi, n'a pas été identifié... L'Express fait le point.
Le Tchad confirme la mort d'Abou Zeib...

Deux sources ont affirmé que Zeib était mort. Vendredi, pour le président tchadien Idriss Déby cette information ne faisait aucune doute. "Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C'est la première fois qu'il y a eu un face-à-face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs djihadistes dont Abou Zeid", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie en hommage aux soldats tués.

La chaîne de télévision privée algérienne Ennahar TV, a elle aussi relayé le décès du chef d'Aqmi. Selon ses sources, Abou Zeid serait mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, tandis que trois jihadistes auraient été arrêtés par les troupes françaises. Citant des "sources sécuritaires", le site en ligne d'Ennahar a annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps "de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid".

> Lire aussi: Ce que l'on sait de la mort du chef d'Aqmi
... mais pas la France

Si les Etats-Unis jugent "très crédibles" ces informations, Paris n'a pour l'instant pas confirmé la mort d'Abou Zeib.

"Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération", avait déclaré vendredi midi François Hollande, qui évoquait dans un discours l'opération militaire au Mali, entrée "sans doute" dans sa dernière phase, "sûrement la plus délicate".

La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a invité à faire preuve d'"une extrême prudence". "C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle", a-t-elle ajouté.

> Voir aussi notre infographie: La carte des opérations dans le Nord Mali
Seule l'arme a été identifiée

Des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l'arme mais pas le corps présenté comme celui d'Abdelhamid Abou Zeid, a rapporté ce samedi le journal algérien El-Khabar.

"Des officiers des services de sécurité algériens ont examiné le corps présenté comme étant celui d'Abdelhamid Abou Zeid sur un site militaire dans le nord du Mali, et ont identifié son arme personnelle", a précisé le journal arabophone.

> Lire aussi : Qui est Abou Zeid, l'émir sanguinaire du Sahel
Une mort "hypothétique" suspendue aux résultats des tests ADN

La mort du djihadiste reste "hypothétique" tant qu'elle n'est pas confirmée par un réseau islamiste, juge Matthieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université Toulouse 2.

Pour d'autres experts, la confirmation de la mort d'Abou Zeid reste suspendue aux résultats des tests ADN, pratiqués jeudi en Algérie sur deux membres de sa famille.

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