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Clôture de la 4ème Session ordinaire de la 5ème Mandature du CESC: Vers l’élaboration du Recueil 2017
Publié le jeudi 23 fevrier 2017  |  Le Républicain
4ème
© aBamako.com par A S
4ème session ordinaire du Conseil Economique Social et Culturel
La 4ème session ordinaire du Conseil Economique Social et Culturel (CESC) a eu lieu le Lundi 6 Février 2017.
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Les lampions se sont éteints, le lundi 20 février 2017, sur les travaux de la quatrième session ordinaire de la 5ème mandature du Conseil Économique, Social et Culturel (CESC), dont le thème portait sur « l’environnement et la sécurité ». La cérémonie de clôture a enregistré la présence de son président, Dr. Boulkassoum Haïdara, du Ministre du Travail, de la Fonction Publique, Chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Talla, du Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Mme Keïta Aïda M’Bo.

Deux semaines durant, près d’une dizaine d’experts venant de différents secteurs de l’environnement, de l’Assainissement et de la Sécurité se sont penchés sur des questions portant, entre autres, sur la protection de l’environnement, du développement durable, du changement climatique, de l’amélioration du cadre de vie des populations, de la gestion des ressources naturelles et des politiques nationales. Dans le discours de clôture, le président du CESC, Dr. Boulkassoum Haïdara s’est félicité du fait qu’au terme des travaux de la présente session, les membres du CESC sont désormais bien outillés pour comprendre : Que la dégradation des ressources forestières, fauniques, halieutiques, le développement de l’agriculture avec l’utilisation des pesticides et d’autres produits chimiques dangereux, constituent autant de menaces et de faits réels sur l’environnement et la santé.

Selon lui, l’importance et le rôle moteur que joue le Fleuve Niger dans l’économie nationale en dépit des menaces existentielles qui pèsent sur d’innombrables âmes qui en dépendent. Aussi, dira-t-il, conformément aux dispositions de l’article 15 de la Constitution stipule que : « Toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie est un droit pour tous et pour l’Etat ».

Dès lors, expliqua-t-il, il convient pour chaque citoyen, de se rappeler notamment que les problématiques de la protection de l’environnement, la prévention et la lutte contre les risques de catastrophes liés au changement climatique, soulèvent des questions dont la résolution nécessite l’implication non seulement des forces de sécurité mais aussi l’engagement patriotique de tous ; l’assainissement du cadre de vie est une attente forte que les populations relèvent toujours à l’occasion de nos missions de recueil annuel des attentes, des besoins, des problèmes de la société civile.

« Mais le défi de l’assainissement et de la propreté de nos villes, compte tenu de sa dimension transversale, ne peut être relevé qu’avec la mobilisation et la synergie d’action de tous les acteurs opérant sur le terrain ainsi que les usagers (les ménages) qui, en tant que pollueurs, sont disposés à payer si les prestations sont dispensées à hauteur de souhait. » a-t-il dit.

Avant d’ajouter que le CESC, en tant que creuset de la société civile, se référant à ses missions constitutionnelles, ne ménagera aucun effort pour plaider en faveur de ces préoccupations nationales auprès des plus hautes autorités de notre pays et le cas échéant, sensibiliser, éduquer nos populations de l’intérieur et nos compatriotes de la diaspora sur les messages que les experts ont magistralement inculqués pour permettre à notre pays d’atteindre les objectifs du développement durable.

Pour terminer, le président du CESC, Boulkassoum Haïdara s’est dit confiants que les résolutions, les propositions et les orientations issues de ces travaux, retiendront l’attention des autorités et d’aviser les participants que, certains d’entre eux, seront déployés sur le terrain dans le cadre de la collecte de données en vue de l’élaboration du Recueil 2017.

Moussa Dagnoko
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