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SOIREE DE COLLECTE DE FONDS DE L’AEBEM : Pour prévenir et protéger les enfants souffrants des séquelles
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Le Pouce
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L’Association d’Aide aux Enfants Brulés et Enfants Nés avec des Malformations (AEBEM) a organisé samedi 25 février 2017, un dîner gala à l’hôtel Salam dénommée ‘’Nuit du cri du cœur’’, pour collecter des fonds destinés aux enfants brulés et nés malformés, si possible leur construire un centre de santé. Cette soirée de collecte de fonds, parrainée par le ministre de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a été présidée par Mme Guindo Yacine Gakou, en présence de la représentante du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Mme Koné Yaye Touré du Fonds de la Solidarité nationale, d’un représentant de l’hôpital Gabriel Touré, le Pr Samba Karim Timbo. On notait également la présence de la présidente de l’association, Mm Alimata Traoré , des cantatrices Nafi, Safi et Ahmed Diabaté comme ambassadeurs.
Rappelons que cette soirée a été marquée des interventions et des prestations musicales. Les interventions on été marquées par le mot de bienvenue de la présidente de l’Association d’aide aux enfants brulés et enfants nés avec des malformations. Ont presté : les artistes de renommée internationale, comme les stars Safi, Nafi et Ahmed Diabaté ; Alou Sam.
En prélude à cette soirée, les organisateurs ont organisé le samedi 04 Février 2017 à la direction du fonds de la solidarité, une conférence de presse afin d’éclairer la lanterne des journalistes sur les multiples difficultés auxquelles les enfants victimes de brûlures et de malformations sont confrontés dans le centre de santé ordinaire.
La présidente de l’Association, Mme Alimata Traoré, attachée de direction à l’Hôpital Gabriel Touré, a fait savoir que c’est la croix et la bannière pour les enfants victimes de brulures et les enfants nés avec des malformations et leurs parents au Mali. « Il n’y a qu’un seul brûlerologue au Mali pour un nombre infini d’enfant victimes », a déploré la présidente de AEBEM.
Mme Alimata Traoré a lancé un appel pressant à l’endroit des operateurs économiques, des sociétés de la place, des personnes de bonne volonté à répondre au cri de cœur des enfants qui, selon elle, est une œuvre rentrant dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Pour elle cette première édition de « la nuit du cri du cœur » est consacrée à la construction et l’équipement d’un Centre pour Brûlés et le bon fonctionnement de l’association. « Cela permettra à l’AEBEM d’avoir une autonomie dans la gestion de ces enfants, tout en formant des spécialistes en chirurgie plastique, en brûlerologie et la création d’emploi pour d’autres couches » a expliqué Mme Traoré Alimata.
Elle ajoutera que du 15 Juillet à nos jours, l’association a pris en charge les frais de traitement de 65 enfants, de 10 interventions chirurgicales y compris les séquelles post brulure.
Apres avoir expliqué la pathologie sous ses diverses formes, le représentant de l’hôpital Gabriel Touré le Pr Samba Karim Timbo a fait savoir qu’il urge de sauver ces enfants, raison pour laquelle que le CHU Gabriel Touré, accompagne l’Association.
La représentante du Fonds national de la solidarité, Mme Koné Yaye Touré, a rassuré cette association citoyenne que l’engagement du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire ne fera pas défaut.
Après des prestations musicales, Mme Guindo Yacine Gakou, représentante de la ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, a laissé entendre que la question des enfants brulés et Enfants nés avec des malformations est une préoccupation majeure des plus hautes autorités du pays. A l’en croire, la brûlure est un fléau dans notre société. « Elle constitue un danger puisque la plupart des victimes présentant des séquelles deviennent des handicapés. En effet, au CHU Gabriel Touré nous avons fait des études sur la brulure corporelle chez l’enfant de 0 à 15 ans de 2010 à 2015, prêt de 100 cas par an dont 17% de taux de mortalité » . Pour Guindo Yacine Gakou, ce taux indiqué interpelle plus d’un, Gouvernement, société civile ; partenaires au développement et personnes de bonnes volontés. « Chacun doit apporter sa pierre pour la prévention et la protection des enfants souffrant des séquelles évoquées plus haut.
Dramane Coulibaly
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