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La France doit montrer à Aqmi "une volonté de négocier" selon les familles de 4 otages
Publié le lundi 4 mars 2013  |  AFP


© AFP par DR
Crise malienne : rassemblement en soutien aux otages français aux mains d’Aqmi
Samedi 02 mars 2013. Nantes. René Robert, grand-père maternel de Pierre Legrand, un des quatre otages français aux mains d’Aqmi, a déclaré que son "inquiétude était "renforcée" après l’annonce de la mort Abdelhamid Abou Zeid


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RENNES - "La France doit donner à Aqmi des signaux clairs montrant une volonté de négocier, en lien avec les sociétés Areva et Vinci", estiment dans un communiqué publié lundi les familles des quatre otages enlevés le 16 septembre 2010 par Al-Qaïda au Maghreb islamique dans le nord du Niger, à Arlit, un site d’extraction d’uranium.

"Aujourd’hui, on considère que les opérations militaires, de force, ne parviendront pas à sauver les otages", a expliqué à l’AFP René Robert, le grand-père maternel de Pierre Legrand, l’un des quatre otages aux mains d’Aqmi. "Nous voulons qu’aujourd’hui soient donnés des signaux très clairs à Aqmi pour qu’on manifeste une volonté de négocier", a-t-il ajouté.

"Nous pensons qu’il est temps d’envoyer des signaux et nous considérons que
comme ça se passe dans d’autres pays, si la négociation ne peut pas être conduite directement par l’Etat, (il) peut solliciter en appui les entreprises".

"Ce n’est pas à la France de hisser le drapeau blanc, mais c’est à la France d’envoyer des signaux pour que la partie adverse lève le drapeau blanc", a poursuivi M. Robert, soulignant que "peut-être grâce à la pression qui a été conduite, grâce aux difficultés qu’ils connaissent, (les jihadistes) sont peut-être dans une position où ils sont plus aptes à accepter de
négocier".

Justifiant la demande d’ouverture de dialogue, les familles de Pierre Legrand, Thierry Dol, Daniel Larribe et Marc Féret expriment dans leur communiqué "leur angoisse sans cesse grandissante", "au regard des évènements militaires qui se déroulent dans l’Adrar des Ifoghas".

Elles pointent aussi "l’intensité des combats qui peuvent mettre la vie de leurs proches en danger et estiment que chaque affrontement peut leur être fatal".

"Après les opérations militaires, a dit M. Robert, il faut une pause, qu’il y ait une stratégie qui au lieu d’être une stratégie de force, soit une stratégie d’ouverture de dialogue. Qu’on montre une volonté de dialoguer".

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