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Nyesigiso : Les signaux inquiétants de la banqueroute
Publié le lundi 6 mars 2017  |  La Sirène
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Les clients peineraient à entrer en possession de leurs biens. La vie de pacha du DG Modibo Coulibaly et ses amis est pointée du doigt.
Les caisses d’épargne au Mali ont leur histoire. Longtemps considérées comme des fleurons, beaucoup ont connu la faillite au fil du temps. Les raisons sont simples. La mauvaise gestion et le manque de vision des cadres qui ont eu la chance de diriger ses institutions financières. Kafo Jiginew à Kondo Jigima en passant par Jigiyasoba, toutes ont fait la pluie et le beau temps dans ce pays. La dernière caisse qui illumine, du moins qui illuminait jusque-là, traverserait un moment difficile : il s’agit de la Caisse d’épargne Nyesigiso.
Fruit de la coopération canado-malienne, le Réseau des caisses ou mutuelles d’épargne et de crédit Nyesigiso, régit par la loi n°10-013 du 20 mai 2010 portant réglementation des institutions financières mutualistes ou coopératives d’épargne de crédit, est en baisse de popularité. A l’origine, une mauvaise gestion des affaires par le premier responsable et certains de ses proches connus au service.
Le directeur général Modibo Coulibaly et ses amis, à en croire une source proche du dossier, s’adonneraient à des dépenses fictives qui n’apporteraient rien à la structure. Ils se la coulent douce et les subalternes broient du noir, dit-on. Ce qui a provoqué une colère indescriptible du côté de certains travailleurs qui ont décidé de ne plus se dévouer pour la cause.
Comme un malheur ne vient jamais seul, les choses semblent se compliquer encore du fait que les produits n’arrivent plus à couvrir les charges, du moins si on en croit notre source qui ajoute que certains clients auraient des difficultés à être en possession de leur dus.
Autres signes inquiétants au sein de l’institution, la Caisse Nyesigiso n’à, à présent pas publier les états financiers de son exercice récent. Or, la loi malienne exige qu’une publication soit faite à la clôture de chaque session, c’est-à-dire au plus tard le 30 juin, date butoir.
A cela s’ajoutent des promesses faites et non tenues par l’institution à l’endroit de ses clients comme l’installation des moyens modernes de payement, de dépôt et de transfert d’argent, la création d’une unité d’affaire, la compagnie d’assurance, CIF-Vie Mali.
Affaire à suivre !
Dougoufana Kéita
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