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Festivités du 8 mars : Coup de projecteur sur Alimatou N’djané et Fatoumata Diallo, deux femmes mécaniciennes qui ont décidé d’affronter les stéréotypes
Publié le mercredi 8 mars 2017  |  Le Tjikan
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De nos jours comme par le passé, le Mali compte des braves femmes qui ont décidé de se battre pour elles-mêmes, pour leurs familles et même pour la nation. Leur objectif dans la plupart des cas est d’être autonome et de ne pas dépendre de leurs maris sur tous les plans. Nous avons approché certaines de ces femmes battantes dont le courage force l’admiration. Il s’agit de deux mécaniciennes.
Nous avons d’abord rencontré Mme Alimatou N’Djané, une mécanicienne qui habite à Yirimadio en commune VI du District de Bamako. Mère de deux enfants, elle exerce ce métier depuis plus de 5 ans. Elle a été formée au garage de Nouhoum Traoré à Sikasso.
« Je suis fière d’être mécanicienne. J’exerce ce métier pour gagner honnêtement ma vie et pour subvenir aux besoin de ma famille et de mes enfants », explique Alimatou N’djané. Qui a précisé que son mari ne s’est pas opposé à son métier car elle le fait aussi pour l’aider dans les dépenses de la famille et pour ne pas dépendre entièrement de lui. Alimatou N’djané ajoutera que de nos jours, les hommes ne peuvent pas satisfaire à eux seuls, tous les besoins de leurs femmes et de leurs familles.
Comme conseils pour les autres femmes qui sont à la maison sans métiers, elle dira qu’il est temps qu’elles prennent leur vie en main et celle de leurs enfants. Car elles doivent compter sur elles-mêmes d’abord au lieu de compter seulement sur leurs maris.
« Il ne faut qu’on soit totalement à la charge de quelqu’un ou dépendre de lui. On doit chercher à être indépendantes et à évoluer. Et c’est comme ça aussi qu’on pourra contribuer au développement de notre pays et démontrer que nous sommes fières d’être des femmes », a-t-elle conseillé.
Nous avons approché une autre femme battante, elle aussi mécanicienne habitant à Missabougou. Il s’agit de Mme Fatoumata Diallo, âgée de 25 ans. Selon elle, elle a commencé à exercer ce métier en 2010 après avoir reçu une formation au Centre Salif Sangaré du même quartier.
Elle dit avoir choisi ce métier par amour. Car pour elle, dans toute chose qu’on entreprend dans la vie, il faut avoir l’amour de cette chose pour espérer réussir.
L’appel qu’elle a lancé aux autres femmes dans le cadre du 8 mars est de ne pas rester les bras croisés car il n’y a pas de sot métier. Aussi, ajoute-t-elle, il n’y a pas un métier propre aux hommes ou aux femmes. Et seul le travail paye.
Adiara Coulibaly (Stagiaire)
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