Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Mali : Paris propose des "conseillers" pour protéger les droits des femmes
Publié le mardi 5 mars 2013  |  AFP




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

NEW YORK (Nations unies) - Paris propose d'envoyer au Mali des "conseillers" pour protéger les droits des femmes dans le cadre de l'opération de maintien de la paix que l'ONU souhaite déployer, a indiqué mardi la ministre française des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem.

La France "va soutenir l'idée dans la prochaine résolution sur l'envoi de
forces de maintien de la paix de l'ONU au Mali de déployer sur le terrain des
conseillers de protection chargés spécifiquement des droits des femmes",
a-t-elle déclaré à la presse.

Elle a précisé qu'elle en avait discuté avec Mme Zainab Hawa Bangura,
représentante spéciale de l'ONU pour la lutte contre les violences dans les
conflits armés.

Ces "conseillers" pourraient aider les femmes victimes de violences
sexuelles à dénoncer ces exactions, a précisé la ministre française: ils
"auront pour rôle d'accompagner les victimes dans la dénonciation des faits et
le retour à une vie la plus normale possible".

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit remettre avant fin mars au
Conseil de sécurité un rapport sur les modalités de mise en place d'une
mission de Casque bleus au Mali. Il faudra ensuite une résolution du Conseil
pour créer cette mission.

Mme Vallaud-Belkacem participe à New York à la session annuelle de la
Commission de l'ONU sur le statut de la femme.

Selon des diplomates, le Vatican, l'Iran ou la Russie, entre autres pays,
s'efforcent d'édulcorer un passage du communiqué final de cette conférence qui
affirme que religion, coutumes ou traditions ne peuvent pas servir de prétexte
à un gouvernement pour ne pas lutter contre les violences faites aux femmes.

A ce propos Mme Vallaud-Belkacem a affirmé son opposition à "toute forme de
relativisme culturel quand il s'agit des droits des femmes". "Les violences
sont des violences quelle que soit la société où elle se produisent", a-t-elle
dit. Elle a cependant estimé qu'il ne fallait "pas opposer une région à une
autre mais s'appuyer sur les forces positives dans chacun des pays".
avz/mdm

 Commentaires