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Gestion des risques et catastrophes en commune IV du district de Bamako : CRS et ses partenaires en conclave pour une meilleure prise en charge des nouveaux risques
Publié le jeudi 16 mars 2017  |  Le Pays
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Dans le cadre du projet Sandjiko de l’ONG Catholic Relief Service (CRS), la Direction générale de la protection civile (DGPC) organise, depuis hier mardi 14 mars, dans la salle de délibération de la mairie de la commune IV du district de Bamako, un atelier de trois jours axé sur la validation du plan Organisation des secours (ORSEC) et du plan de contingence multirisques communale de ladite commune.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le tout nouveau maire de la commune IV, Adama Berthé, en présence des représentants de la DGPC, les Commandants Sinaly Berthé et Amadou Ibrahim Guindo, des représentants de la société civile et de l’ensemble des membres du Conseil communal.
Le maire de la commune, dans son intervention, s’est réjoui de l’organisation de cet atelier de validation du plan ORSEC et du plan de contingence multirisques communal. Selon lui, cet atelier permet de renforcer les capacités des élus et des acteurs de la société civile sur la gestion des catastrophes.
À sa suite, le représentant de la DGPC, le Commandant Sinaly Berthé a expliqué les contenus du plan ORSEC et du plan contingence multirisque communal. Selon lui, l’importance de ces concepts s’explique par la vulnérabilité de notre pays aux chocs exogènes en l'exposant aux risques de catastrophes d’origine naturelle, notamment les sécheresses successives, les inondations, les invasions acridiennes, les épidémies, les accidents de circulation, les mouvements de populations.
À le croire, cette vulnérabilité a été accentuée par les facteurs socioéconomiques et environnementaux, en particulier la grande dépendance de l’agriculture à la pluviométrie, l’installation des populations dans les zones inondables constituées par les bassins ou les lits des fleuves et des cours d’eau. Et de poursuivre que ces facteurs découlent d’un problème d’aménagement du territoire, de l’occupation des sols et de la dégradation de l’environnement.
À ses dires, pour faire face aux nombreuses conséquences, croissantes et dévastatrices, de ces risques et catastrophes, notre pays et ses partenaires Catholic Relief Service (CRS) et Caritas ont initié le présent atelier de validation du plan ORSEC et du plan de contingence multirisque communal afin de prendre en compte les nouveaux risques existants en commune IV du district de Bamako.
Cette session, dit-il, permet également d’évaluer les capacités des structures communales et des partenaires au développement pour une réponse adéquate et efficace.
D’après le soldat du feu, à l’issue des travaux, les participants identifieront les risques les plus probables afin de réduire les délais d’intervention et le nombre de pertes en vies humaines ainsi que les dégâts matériels et environnementaux.
MAMA PAGA
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