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Mali: les premiers jihadistes présumés présentés à des juges à Bamako
Publié le mercredi 6 mars 2013  |  AFP




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BAMAKO, 06 mars 2013 (AFP) - Un total de 24 hommes interpellés dans le nord
du Mali depuis le début de l’opération militaire française ont été présentés
ces derniers jours à des juges à Bamako pour "détention d’armes",
"terrorisme", "rébellion", a indiqué mercredi à l’AFP le procureur chargé du
dossier.
Depuis le début des opérations militaires visant à libérer le nord du Mali
de l’emprise des jihadistes, plusieurs dizaines de personnes ont été
interpellées et remises aux autorités maliennes en vue d’être transférées à
Bamako pour y être déférés au parquet.
A l’issue des enquêtes préliminaires diligentées après ces interpellations,
les premières informations judiciaires ont été ouvertes le 28 février, a
indiqué à l’AFP Mohamed Dicko, procureur de la République du tribunal de
Bamako chargé de l’instruction des crimes et délits commis lors de
l’occupation du Nord.
Au total, 24 personnes, tous des hommes, pour la plupart du Mouvement pour
l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), ont été présentés à des
juges depuis cette date. La plupart d’entre eux ont été arrêtés dans la région
de Gao (nord), a indiqué le procureur.
Ils sont poursuivis pour "détention illégale d’arme de guerre", "atteinte à
la sûreté de l’Etat", "trahison", "terrorisme", "assassinat" ou "participation
à un mouvement insurrectionnel".
Une trentaine d’autres personnes font encore l’objet d’une enquête
préliminaire et une quarantaine sont en cours de transfèrement vers la
capitale, a ajouté le procureur au cours d’un entretien avec l’AFP.
Ces premières présentations au juge constituent "une victoire contre
l’impunité", a estimé M. Dicko. "Pendant l’occupation du Nord, des gens ont
été lapidés. Si on retrouve les auteurs de ces méfaits, cela donne du baume au
coeur de tout le monde", a-t-il ajouté.
A l’issue des enquêtes menées par les juges d’instruction, les personnes
qui font l’objet d’une information judiciaire seront renvoyées devant un
tribunal (correctionnel ou cour d’assises) ou bénéficieront d’un non-lieu.

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