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Procès en diffamation contre «Le Figaro du Mali»: Le tribunal délibérera le 5 avril prochain
Publié le jeudi 30 mars 2017  |  L’Essor
Conference
© aBamako.com par Momo
Conference de presse du Mouvement Mali en marche
Bamako, le 18 janvier 2017 le Mouvement Mali en marche a tenu une Conference de presse sur les actions du président de la république Ibrahim Boubacar Keita a l`hotel Faso
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Le procès en «diffamation» opposant le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, sa secrétaire Mme Konaté Djènèba Coulibaly et le directeur de publication du journal privé «Le Figaro du Mali» a repris hier au Tribunal de première instance de la commune I du district de Bamako. A l’entame de l’audience, le président de l’audience, Emmanuel Dakono, a demandé au prévenu Ammy Baba Cissé de montrer ses témoins et de produire les preuves des faits qu’il a réprochés au président de l’hémicycle avec sa secrétaire. A la barre, le directeur de publication de «Le Figaro du Mali» a cité comme témoin l’ancien chef de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Mme Tako Niambélé. Alors il se trouve que celle-ci est présentement en déplacement à Abidjan. «Mon intention n’était pas de nuire ou de porter atteinte à la dignité d’Issiaka Sidibé et de sa secrétaire Mme Konaté Djènèba Coulibaly, car j’ai tout fait pour les rencontrer afin qu’ils me donnent leur version des faits. Mais, je n’ai pas eu l’occasion de les interviewer.
Tako Niambélé est la seule personne qui détient la vérité dans cette affaire. Pour que la vérité soit élucidée, il faudra que le président de l’Assemblée nationale et son ex chef de cabinet comparaissent devant le tribunal», s’est défendu Ammy Baba Cissé.
Un des avocats du journaliste, Me Alassane Diop, a appuyé son client en demandant la comparution d’Issiaka Sidibé et de Tako Niambélé pour un débat contradictoire afin d’établir la vérité. Il a exigé que le procureur fasse venir manu militari le témoin cité devant le tribunal, à savoir Mme Tako Niambélé.
Les avocats de la partie civile, Djibrilla Maliki Maïga et Harouna Kéïta, ont indiqué que le prévenu Ammy Baba Cissé n’a apporté aucune preuve des faits d’adultère reprochés à leurs clients. Pour eux, ce journaliste veut passer par des chemins tordus et des calomnies pour atteindre la vérité. «Mais cela est impossible», ont-t-il dit. Les avocats d’Issiaka Sidibé et de Mme Konaté Djènèba Couilbaly ont soutenu que Ammy Baba Cissé a diffamé leurs clients et en conséquence, il doit donc s’assumer. «Il est coupable de diffamation», ont-t-ils répété.
Soutenant que toutes les preuves pour diffamation sont établies contre le directeur de publication «Le Figaro du Mali», le procureur de la République, Gaoussou Sanou, a déclaré que ce dernier doit être condamné. Après avoir écouté les plaidoiries des avocats et le réquisitoire du procureur, le président de l’audience, Emmanuel Dakono, a annoncé que le procès sera délibéré le 5 avril prochain. C’est à dire que le tribunal prononcera sa décision le mercredi prochain.

Sidi Y. WAGUE
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