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Mali : des tests ADN sont pratiqués sur les jihadistes tués, annonce Fabius
Publié le vendredi 8 mars 2013  |  Le Parisien


© Autre presse par DR
Le chef de la diplomatie française, Monsieur Laurent Fabius
Ministre d`État, ministre des Affaires étrangères et européennes


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ests ADN sur les dépouilles des djihadistes, sort des otages, diminution de la présence française au Mali... Le ministre des Affaires étrangères s'est exprimé ce jeudi matin sur RTL. Des tests ADN sont pratiqués sur des corps d'islamistes tués au Mali afin de déterminer s'il s'agit bien des chefs de guerre Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, a indiqué jeudi le ministre desAffaires étrangères, Laurent Fabius, sur RTL.Cette annonce a été faite quelques heures, la visite surprise au Mali du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, arrivé jeudi matin dans le nord-est du pays. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a par ailleurs annoncé qu'il se rendra la semaine prochaine au Nigeria et au Cameroun pour évoquer avec les autorités de ces pays le sort de la famille de sept Français retenue en otage par la secte nigériane Boko Haram.

«Nous savons qu'il y a pas mal de chefs parmi plusieurs centaines de terroristes qui ont été tués» au cours des derniers jours lors des combats dans le massif montagneux des Ifoghas, à la frontière algérienne,» a déclaré M. Fabius. «Pour les précisions sur les identités, il faut faire des vérifications très précises avec l'ADN, c'est ce que les services de l'armée sont en train de faire,» a-t-il dit.



La libération des otages en toile de fond

Militaires français et tchadiens sont engagés dans une opération contre les jihadistes réfugiés dans ce massif montagneux de l'extrême nord du Mali. Des chefs terroristes ont été anéantis» dans ce massif, avait déclaré mercredi le président François Hollande, en parlant de «succès». Le Tchad a annoncé la semaine dernière que ses militaires avaient tué les jihadistes Abou Zeid, haut responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et Mokhtar Belmokhtar, chef d'une branche dissidente d'Aqmi, mais Paris n'a pas confirmé.

Alors que les combats se poursuivent au nord du Mali où les djihadistes sont piégés dans leur fief montagneux, l'inquiétude demeure sur le sort des otages français aux mains des terroristes.«Je me rendrai la semaine prochaine au Nigeria et au Cameroun pour voir les deux présidents», a déclaré M. Fabius sur RTL. «Les services de l'Etat sont mobilisés» pour parvenir à la libération des otages, a-t-il répété, ajoutant que la France travaillait avec «détermination et discrétion». Le ministre avait reçu la veille les familles des sept otages enlevés le 19 février dans le nord du Cameroun. Fin février, le groupe islamiste Boko Haram a diffusé sur Youtube une vidéo montrant la famille (les parents, un oncle et les quatre enfants âgés de 5 à 12 ans), en exigeant la libération de jihadistes détenus au Nigeria et au Cameroun contre celle des otages.


Ne pas se retirer pour que les terroristes reviennent

«Nous aurons terminé le ratissage de ce massif au moment dont a parlé le président de la République», a par ailleurs affirmé M. Fabius, se référant à l'annonce de François Hollande sur le début de retrait des troupes françaises du Mali en avril. «A partir d'avril, il y aura un début de décroissance des troupes.

Ca ne veut pas dire qu'on va partir du jour au lendemain, il faut être très pragmatique, ça dépendra de ce qui se passe sur le terrain, a-t-il précisé. «Bien sûr il ne s'agit pas de se retirer pour que les terroristes reviennent,» a-t-il déclaré, soulignant qu'outre l'Adrar des Ifoghas, «il reste une poche importante de terroristes dans la région de Gao,» où un militaire français a encore été tué lors de combats mercredi. Le décès de cet homme du 68e régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne, survenu lors d'une nouvelle «opération de harcèlement» des djihadistes, a été annoncé par le chef de l'Etat mercredi. Au total quatre français ont péri dans les combats au Mali.

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