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Le Républicain N° 4579 du 8/3/2013

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Général Brahim Saïd Mahamat, Chef d’Etat-major de l’armée tchadienne : « Nous souhaitons que les éléments de la CEDEAO nous rejoignent au nord »
Publié le lundi 11 mars 2013  |  Le Républicain




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Arrivé à Bamako pour participer à la réunion du Comité restreint des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO, le General Brahim Saïd Mahamat, Chef d’Etat-major de l’armée tchadienne, a déclaré qu’il souhaite que leurs frères d’armes des Etats de la CEDEAO montent au nord.

Du 8 au 9 mars 2013, le General Brahima Said Mahamat, Chef d’Etat- Major général de l’Armée tchadienne, a participé, pour la première fois, depuis le début de la crise malienne, à un Comite restreint des Chefs d’Etat-major des armées des Etats de la CEDEAO. Visiblement très heureux de la décision prise à l’issue de cette réunion d’intégrer les éléments Tchadiens dans la MISMA, il a néanmoins indiqué que le Tchad a souhaité que les soldats des Etats de la CEDEAO, concentrés pour la plupart au sud du Mali, prennent la direction du nord du pays. « Nous souhaitons que les éléments de la CEDEAO nous rejoignent au nord du Mali », a-t-il déclaré, le 9 mars 2013, à la clôture des travaux. Avant lui, lors d’une conférence de presse animée le 8 mars 2013, le Général Soumaila Bakayogo, Président du Comité des Chefs d’Etat-major des pays de la CEDEAO, avait indiqué que la rencontre portait sur deux points : l’examen du déploiement des troupes par les Etats contributeurs de la CEDEAO et la question de la transformation future de la MISMA en une mission des Nations Unies. A l’issue de la rencontre, il a indiqué qu’ils sont parvenus à la conclusion que la MISMA est actuellement sur le territoire malien, au nord, à coté de l’armée malienne, des éléments de l’armée française et des éléments de l’armée tchadienne. « 80% de nos forces sont déployés. Sur un effectif de plus de 7000 hommes, plus de 6000 sont au Mali. Les 1200 hommes qui doivent arriver d’ici fin mars sont constitués en grande partie d’unités logistiques », a-t-il déclaré. Abordant la question de la transformation de la MISMA en une mission des Nations Unies, il a noté qu’ils ont écouté et noté les conditions et autres critères, notamment les formats des Nations Unies. « Tous les bataillons des Etats de la CEDEAO sont à 650 hommes, alors que les bataillons au niveau des Nations Unies comptent 850 hommes, en plus de la preuve de la capacité opérationnelle », a-t-il ajouté. A son avis, tous les pays contributeurs de la CEDEAO se sont engagés pour le respect des formats, pour que la MISMA soit transformée en mission des Nations Unies. Selon le général ivoirien, cette transformation a des avantages énormes en termes de soutien logistique. « Les moyens déployés par les Nations Unies sont sans commune mesure avec les moyens que nos Etats pris individuellement peuvent mobiliser. Nous allons gagner en efficacité par le fait de cette transformation », a-t-il déclaré. Mais, quand a la question de savoir ce qu’il faut faire pour que l’armée malienne soit à Kidal, le général Ibrahim Dahirou Dembélé, Chef d’Etat-major général de l’armée malienne, a indiqué que dans les jours à venir « la MISMA va déployer des éléments au nord, pour permettre aux éléments de l’armée d’aller à Kidal et pourquoi pas à Tessalit ». Et il a expliqué que pour permettre aux soldats maliens de bénéficier des différentes formations qui seront initiées par l’Union européenne, les troupes de la MISMA vont les relever sur le terrain, le temps de cette activité.

Assane Koné

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