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L’Indicateur Renouveau N° 1453 du 8/3/2013

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Lutte contre la circulation des armes légères : Amnesty International Mali sollicite l’appui du REFAMP
Publié le lundi 11 mars 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© AFP par DR
Crise au nord du Mali : découverte d`importantes quantités d`armes à Gao
Lundi 24 février 2013.


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Après la campagne de sensibilisation et d’information sur la circulation des armes légères, à l’Institut de formation Sonni Ali ber de Banankabougou (Ifsab), l’Association internationale de défense des droits de l’Homme, Amnesty-Mali vient de solliciter l’appui du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires du Mali (Refamp), pour l’adoption d’un traité sur le commerce des armes. C’était le vendredi 8 mars 2013.

A l’entame de la rencontre, le coordonnateur de la cellule Military Security Policy (MSP), Abba Touré, a expliqué aux membres du réseau, les différentes campagnes menées par l’Amnesty Internationale sur le terrain et les moyens d’actions à travers les pétitions, avant de rappeler le caractère sensible du sujet des armes dans le contexte actuel.
Il dira que « plus de 14 milliards de balles circulent entre les mains de la population civile contre 700 millions d’armes légères sans contrôle. 1000 personnes meurent chaque jour du fait des conflits armés. Ces armes sont fabriquées par 1135 entreprises implantées dans des pays, comme les USA, le Japon, la Chine, l’Allemagne, la France et la Russie, etc. Ces entreprises produisent plus 800 000 armes/an. Ce qui constitue une véritable menace pour la population. Parce que plus de 60 % de ces armes sont utilisées par la partie civile et non des militaires ».
Les études des Nations unies ont démontré que les conflits armés et les règlements de compte occasionnent la mort à plusieurs personnes par jour. Pour résoudre ce problème les Nations unies doivent signer un code de conduite de transferts des armes dans le monde. L’Amnesty International, de son côté n’attend pas être un simple observateur. C’est dans cette optique que l’association est venue solliciter l’appui du réseau, pour qu’il soit un médiateur entre les défenseurs de droit de l’Homme et les autorités.
En vue d’obtenir l’adoption d’un traité rigoureux, robuste, fort et contraignant pour règlementer le commerce des armes, afin que celles-ci ne tombent plus entre les mains des populations. Elle demande aux autorités maliennes de réaffirmer sa déclaration faite dans le temps contre la pratique, au sommet des Nations unies qui aura lieu du 18 au 20 mars prochain.
En 2006, l’or d’un débat sur la question, 154 Etats ont voté en faveur de la résolution 63/24 des Nations unies pour la règlementation d’un traité international sur le commerce des armes. Les USA, considérés comme l’un des plus grands producteurs des armes, ont rejeté la résolution de ce traité.
Pour la présidente du Réseau, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, « ce sujet ne laisse aucune couche indifférente. Il doit être analysé avec beaucoup d’intérêt, parce que beaucoup de dégât sont liés à cette pratique, surtout quant elle tombe entre les mains de la partie civile ».

Nabila Ibrahim Sogoba

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