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Non-lieu confirmé après la mort d’un Malien en garde à vue en 2005
Publié le mardi 12 mars 2013  |  AFP




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VERSAILLES (France) - La cour d'appel de Versailles a confirmé mardi le non-lieu dans l'enquête sur la mort d'un Malien de 38 ans tombé dans le coma lors d'une garde à vue en 2005, a-t-on appris auprès de l'avocat de la famille, Me Yassine Bouzrou.

Le 5 décembre 2004, Abou Bakari Tandia, 38 ans, avait été interpellé par des agents du commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine) pour séjour irrégulier. Le lendemain, il avait été hospitalisé dans le coma. Il était mort le 25 janvier 2005 sans avoir repris connaissance.

Selon la version policière, Abou Bakari Tandia s'était volontairement cogné la tête contre la porte de sa cellule de garde à vue, entraînant un coma.

Dans l'affaire, après un premier classement sans suite du parquet de Nanterre, une instruction avait été ouverte en 2005 et cinq policiers placés sous le statut de témoin assisté.

Dans son ordonnance de non-lieu rendue en septembre, le juge d'instruction avait estimé, selon Bouzrou, qu'il n'y avait "aucune certitude sur les circonstances de la mort" de M. Tandia et que l'instruction n'avait "pas permis de déterminer la responsabilité des policiers".

"C'est une décision totalement incompréhensible", avait dit à l'époque Me Bouzrou, annonçant qu'il ferait appel.

Il avait notamment rappelé que "différentes expertises médicales indiquaient que la version des policiers était peu compatible (avec les constatations) et que le décès était lié à des contentions répétées".

Dans un communiqué, Amnesty International s'est dite "très préoccupée" par la décision de la cour d'appel de Versailles et a réitéré ses "regrets et inquiétudes sur la manière dont les enquêtes sur ces sujets sont menées en France".

ll/mm/DS

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