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Sécurité alimentaire : Le point de la situation
Publié le samedi 22 avril 2017  |  L’Essor
14è
© aBamako.com par A S
14è Session du Conseil National de Sécurité Alimentaire
La 14è Session du Conseil National de Sécurité Alimentaire s`est tenue le 20 Avril 2017 à l`hôtel Radisson.
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Selon le Système d’alerte précoce, la situation alimentaire est globalement bonne dans le pays, au regard du niveau d’excédent céréalier réalisé au cours de la campagne agricole 2016-2017
Le directeur de cabinet de la Primature, Mahamadou Magassouba, a présidé hier à l’hôtel Radisson Blu la cérémonie d’ouverture de la 14è session ordinaire du Conseil national de sécurité alimentaire. C’était en présence des membres du gouvernement, notamment du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable,

Mme Kéita Aïda M’Bo, son collègue de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadou Konaté, des gouverneurs de régions, du Commissaire à la sécurité alimentaire, Oumar Ibrahim Touré, des représentants des services techniques et des partenaires techniques et financiers, en l’occurrence l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Cette session se tient dans un contexte marqué par une crise sécuritaire aiguë qui affecte une grande majorité des populations et, particulièrement, celles vivant dans le Nord, au centre de notre pays et dans le Sahel occidental. « Depuis 2011, l’interférence d’un contexte climatique, politique et social défavorable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle a fortement impacté la capacité de résilience des populations », a indiqué Mahamadou Magassouba.

Cette situation a contraint le gouvernement et ses partenaires à mobiliser beaucoup d’énergie et de ressources pour l’accompagnement de l’assistance aux couches les plus vulnérables. Pendant la dernière campagne agricole, notre pays se réjouit de n’avoir pas connu de crise alimentaire et nutritionnelle d’envergure. « Cependant, a fait constater le directeur de cabinet de la Primature, cette relative accalmie doit être mise à profit à l’effet de trouver des solutions pour renforcer la capacité de résilience des populations, notamment dans les zones les plus vulnérables en consacrant les ressources limitées au développement durable ».

Il a, par ailleurs, noté que le Système d’alerte précoce (SAP) relève que la situation alimentaire est globalement bonne dans le pays, au regard du niveau d’excédent céréalier réalisé au cours de la campagne agricole 2016-2017. Le représentant de la Primature a souligné que, nonobstant ces résultats, 525.591 personnes en phase de crise auront besoin de l’assistance alimentaire et nutritionnelle de l’Etat et des partenaires, durant la période de juillet à août prochains.
Des appuis à la résilience seront nécessaires et le Commissariat à la sécurité alimentaire, les partenaires techniques et financiers et les ministères sectoriels seront mobilisés autour du Plan national de réponse 2017. Ceci, pour mettre en œuvre les activités d’atténuation de crise alimentaire et nutritionnelle pour le compte des humains et des animaux.

La mise en synergie des différentes interventions est encouragée. Cette action est indispensable dans une coordination autour du Commissariat à la sécurité alimentaire pour une meilleure efficacité des appuis. « Le gouvernement poursuivra les efforts nécessaires pour la mobilisation des ressources internes et non sans en appeler à la sollicitude des partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement habituel », a indiqué le directeur de cabinet de la Primature.

C’est dans cette optique que M. Magassouba a salué leurs engagements et soutiens qui ont permis à notre pays de franchir cette situation difficile sur le plan alimentaire et nutritionnel depuis 2011. A cet égard, il a exhorté à poursuivre la même dynamique à l’effet d’apporter une amélioration qualitative de notre dispositif de sécurité alimentaire pour le bonheur des populations qui vivent encore en insécurité alimentaire.

La session permettra de faire une revue de l’état de mise en œuvre des recommandations et de procéder à une analyse critique des indicateurs de l’année écoulée s’articulant, entre autres, autour des résultats de l’évaluation de l’étude du Système d’alerte précoce, du bilan de plan national de réponse 2016 et 2017 et des recommandations appropriées en vue de l’atténuation des difficultés alimentaires et nutritionnelles pour la prochaine campagne. La session a remercié les partenaires techniques et financiers qui accompagnent notre pays à des moments critiques et apportent leurs appuis et contributions pour les atténuer.

Moriba COULIBALY
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