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Visite du parti socialiste francais au Mali : Revitaliser les liens de coopération avec l’ADEMA-PASJ
Publié le lundi 18 mars 2013  |  Le Pouce




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Le Bureau Exécutif National du parti Adema-PASJ a reçu vendredi dernier, à son siège, la visite d’amitié du premier secrétaire du Parti Socialiste français, Harlem Désir, accompagné du Premier secrétaire du Parti Socialiste sénégalais, Ousmane N’Diaye. Les deux hôtes et leur délégation ont été accueillis par le président par intérim du parti Adema-PASJ, Ibrahima N’Diaye en présence de plusieurs cadres du parti. Cette visite du premier secrétaire du Parti Socialiste français (président du parti) s’inscrivait dans le cadre de la solidarité et de la revitalisation de la coopération entre le PS Français et l’Adema Pasj.

La rencontre a été marquée par des échanges d’expériences dans le but de redonner au Mali la démocratie qui puisse répondre aux aspirations du peuple malien. Au cours des interventions, des questions relatives aux élections de juillet 2013 mais aussi des préoccupations sur la reconquête du nord, ont été évoquées.

Dans son mot de bienvenue, le Président par intérim de l’Adema PASJ a, d’abord, félicité le PS français pour sa brillante victoire à la présidentielle qui a conduit à l’élection de François Hollande à la tête de la République française. Pour Ibrahima N’Diaye, cette victoire du PS est celle du Mali car, dit-il, sans Hollande, le Mali ne serait plus là aujourd’hui. Selon lui, cette visite du PS français, rappelle non seulement les liens d’amitié et de solidarité entre l’Adema et les socialistes de France mais aussi, favorise, l’instauration de la démocratie au sein de nos sociétés. Ibrahima N’ Diaye a indiqué que cette coopération qui a besoin d’être redynamisée, concerne les domaines de l’éducation, de la formation et de la politique. Le président par intérim de l’Adema a entretenu l’assistance sur les effets de la crise que traverse le Mali. A cet effet, il a fait savoir que cette crise a été un grand révélateur de nos insuffisances et de nos fautes. Pour lui, malgré tout, il y a des acquis. Il a ensuite déclaré qu’il s’agit de faire, à présent, une bonne analyse et aller de l’avant pour relever les défis prochains relatifs à la bonne tenue d’élections crédibles et transparentes. A ses hôtes, Ibrahima N’Diaye a fait remarquer que depuis le coup de force du 22 mars 2012, l’Adema s’est inscrite, avec d’autres forces politiques au sein du FDR, pour mener la lutte et le combat de la démocratie. Dans son adresse, Ibrahima a salué l’action militaire française au Mali avant d’affirmer que le plus important demeure la sécurisation des zones libérées ainsi que le retour de l’administration et des déplacés dans ces différentes localités.

Prenant la parole, le premier secrétaire du PS français, Arlème Désir, a noté que sa visite consiste non seulement à témoigner l’amitié et la solidarité de son parti à l’endroit du peuple du Mali tout entier mais, et, surtout, son soutien à l’Adema qui est membre de l’international socialiste. Il dira que depuis l’appel de Dioncounda Traoré pour l’intervention française au Mali, le PS français s’est mobilisé pour bénéficier du soutien de toutes les couches socioprofessionnelles de la France. Selon lui, le Mali vit un moment historique pour son avenir et pour sa démocratie. Pour le Président du PS français, le combat du Mali contre le terrorisme est aussi celui de la France. C’est pourquoi, il a mis l’accent sur l’union de toutes les forces pour aboutir à une réconciliation susceptible d’ouvrir la voie à une démocratie au service du développement.

Abordant le sujet des élections, Arlème Désir a précisé que cela nécessite la mise à disposition de conditions qui permettront d’éviter des conflits post électoraux. Il a, cependant, donné l’assurance du soutien indéfectible du PS français pour le retour à l’ordre constitutionnel normal au Mali.

Le 1er secrétaire du parti socialiste sénégalais, Ousmane N’Diaye, indiquera, pour sa part, que si le Mali est bloqué, c’est comme si c’est le Sénégal qui est malade. Selon lui, au-delà de l’action militaire, il faudra s’impliquer pour respecter les dates fixées pour le déroulement du scrutin. Pour cela, il a demandé à tous les acteurs politiques de saisir cette opportunité pour relever les défis énormes auxquels le Mali est confronté.

Au cours des débats, il a été question de confier la certification des élections prochaines à l’ONU. D’autre part, le premier secrétaire du PS français a conseillé aux Adémistes d’impliquer davantage les militants dans l’élaboration des projets de société. Pour Arlème Désir, la question de Kidal qui fait l’objet de diverses interrogations, est claire pour son parti. Selon lui, aucun groupe armé ne peut se permettre d’imposer sa loi sur une partie d’un Etat souverain quelles qu’en soient les raisons de son acte. Pour lui, la seule chose qui prime, c’est l’unité du Mali avec une seule armée malienne sur la base de la laïcité du pays.

Jean GOÏTA

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