Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Un jihadiste français arrêté au Mali n’a jamais servi dans la police et la gendarmerie
Publié le lundi 18 mars 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
police malienne


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

PARIS - Un présumé jihadiste français arrêté début mars au Mali n’a jamais appartenu à la police ou la gendarmerie, ont déclaré lundi à l’AFP le ministère de l’Intérieur et les autorités de police et de gendarmerie, démentant des informations de presse.

L’homme avait déposé deux dossiers de candidature pour devenir adjoint de sécurité (ADS), mais en vain, ont précisé les mêmes sources.

"Au début des années 2000, deux dossiers de candidature pour devenir ADS (contractuel auxiliaire des forces de l’ordre) ont été déposées et ont reçu des réponses négatives", ont indiqué l’Intérieur et la direction départementale de sécurité publique (DDSP) de l’Isère.

La place Beauvau a affirmé qu’après avoir cherché dans ses archives, elle a établi que cet homme "n’a jamais servi dans la police et la gendarmerie".

Sur son parcours militaire, elle ajoute qu’il avait fait en 1995 ses trois journées obligatoires en prélude à son service national mais qu’il "n’a jamais été incorporé sous les drapeaux" et, partant, n’a pas non plus "servi" à ce titre dans la police ou la gendarmerie comme il était alors possible.

La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) a également démenti auprès de l’AFP avoir compté cet homme dans ses rangs.

Selon des informations de presse, citant des propos attribués à la sur du présumé jihadiste, celui-ci avait appartenu à la brigade anticriminalité (Bac) de Grenoble. "Il voulait devenir CRS. Il est resté un an environ au sein de la Bac", a déclaré celle-ci, présentée par des médias français lundi comme une mère de famille de 30 ans résidant dans la région grenobloise.

Cet homme faisait partie de la "demi-dizaine" de jihadistes faits prisonnier à l’issue des combats violents ayant opposé les forces françaises et tchadiennes aux islamistes radicaux dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, au nord du Mali.

Un autre présumé jihadiste français, arrêté en novembre au Mali, a par ailleurs été expulsé vers la France et placé en détention provisoire.

rb-aag/mba/sd

 Commentaires