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Commissariat du 7e Arrondissement : Deux adolescents mis aux arrêts pour s’être embrassés en pleine journée
Publié le mardi 16 mai 2017  |  Le Combat
Mali:
© Autre presse par DR
Mali: lutte contre la gale dans les prisons
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Incroyable mais vrai. Les parents de deux adolescents ont été sommés à payer une amande parce que leurs enfants, deux adolescents amoureux s’embrassaient dans la rue. Les faits se sont déroulés, le samedi 13 mai 2017 vers midi. La fille et le garçon ont été interpelés et mis aux arrêts au Commissariat de police du 7e Arrondissement de Bamako.
Cette affaire fait actuellement l’objet de toutes sortes de commentaires et d’interprétations tendancieuses dans les rues et grins de la Commune V DU District de Bamako.

Comment comprendre l’attitude de la police ?

Ce fut un véritable coup de tonnerre lorsque les parents du couple d’adolescents ont appris la nouvelle par coups de téléphone leur invitant à se rendre urgemment au Commissariat de Police du 7e Arrondissement pour intervenir en faveur de leurs progénitures. Tous paniqués, les parents des deux jeunes gens se sont retrouvés tout d’un coup à la Police. Sur place, le motif de l’arrestation leur a été communiqué par un Agent de la police judiciaire en ces termes : «Une équipe de patrouille a appréhendé vos enfants en train de s’embrasser en pleine journée dans une zone calme. Cet état de fait n’étant pas autorisé par les mœurs de notre pays, ils ont été aussitôt mis en état d’arrestation…».

Donc, il était question de gérer dans l’immédiat cette affaire frisant d’infraction et de violation des mœurs et coutumes. Dans la foulée, les parents ont déboursé, en guise de contravention, une somme de 36.000 francs CFA (en raison de 18.000/personne). Mais, l’affaire a pris une autre tournure lorsque trois militaires sont venus intervenir en faveur du jeune garçon.

Très humiliés, les adolescents avaient la peine à fixer les regards des négociateurs. Ainsi, l’affaire a trouvé une issue favorable et les enfants ont été libérés ainsi autorisés à se rendre chez eux à bord de leurs engins.

Mohamed BELLEM
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