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Mali/droits de l’Homme: l’ONU va nommer un expert indépendant
Publié le jeudi 21 mars 2013  |  AFP


© aBamako.com par A.O
Intervention millitaire au Mali : Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l`ONU face à la presse
Samedi 16 mars 2013. Bamako


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GENEVE - Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté jeudi à Genève une résolution ouvrant la voie à la nomination d'un expert indépendant sur le Mali en vue d'aider le gouvernement de ce pays à défendre et promouvoir les droits de l'Homme.

Les 47 Etats membres du Conseil ont en effet adopté par consensus une résolution, déposée par le Gabon au nom du groupe africain, créant un mandat d'expert indépendant sur le Mali pour une période d'un an.

L'expert devrait être nommé dans les semaines à venir.

La résolution appelle par ailleurs le gouvernement malien "à garantir la liberté d'expression et l'invite à organiser au plus tôt des élections libres et transparentes".

Le pouvoir de transition en place depuis près d'un an au Mali a promis des élections en juillet.

Le texte adopté par le Conseil condamne "les exactions et les abus commis" dans le pays, "en particulier dans sa partie nord, par, notamment, les rebelles, les groupes terroristes et les autres réseaux de criminalité transnationale organisés".

La résolution ne fait aucune référence aux propos tenus le 12 mars par la numéro deux du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Kyung-wha Kang.

Elle avait accusé des soldats maliens d'exercer des représailles notamment contre des communautés touareg et arabes, souvent assimilées aux jihadistes qui contrôlaient le nord du Mali avant l'intervention des troupes françaises à partir du 11 janvier.

L'ONG Human Rights Watch s'est réjouie de la résolution. Mais, a averti un de ses représentants, Philippe Dam, dans un communiqué, "l'échec du Conseil à condamner sérieusement les violations commises récemment par certains membres de l'armée malienne n'aidera pas le peuple malien".

"Si le Mali souhaite tourner la page, le nouvel expert de l'ONU et les observateurs des droits de l'Homme devront enquêter sur les abus commis par toutes les parties et tenir les autorités maliennes pour responsables de leurs actes", a-t-il ajouté.

S'exprimant devant le Conseil au nom de l'Union européenne, l'ambassadeur irlandais auprès de l'ONU, Gerard Corr, a aussi évoqué les allégations d'exactions qui auraient été commises par des soldats maliens. "Le gouvernement malien doit s'engager fermement en faveur de la lutte contre l'impunité et s'assurer qu'aucun des crimes commis au Mali ne reste impuni",
a-t-il dit.

La résolution demande à la Haut-Commissaire aux droits de l'Homme des Nations unies de présenter un rapport sur le Mali à la 23e session du Conseil qui doit se tenir du 27 mai au 14 juin.

Le régime à Bamako, dirigé par un président intérimaire, Dioncounda Traoré, a été mis en place en avril 2012, après le retrait du pouvoir de militaires putschistes qui avaient renversé le 22 mars le chef de l'Etat Amadou Toumani Touré.

apo/nl/sd

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