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Financement de l’APCAM : Le président IBK promet d’allouer 2% du budget de l’ Agriculture au réseau consulaire
Publié le lundi 29 mai 2017  |  L’Essor
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© aBamako.com par A.S
Journée du paysan à Samanko
Samanko, le 26 mai 2015. Le chef de l`Etat, M. Ibrahim Boubacar Keita a présidé en présence du ministre du Développement Rural, la journée du paysan qui marque le démarrage de la campagne agricole 2015-2016.
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La 13è édition de la Journée paysanne s’est tenue jeudi dernier à Ségou. En prélude à cette journée, l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) a tenu durant trois jours ses rencontres de concertation sur la problématique du secteur agricole au Mali. C’est à l’issue de ces échanges que la commission Financement de l’Agriculture a fait un certain nombre de recommandations qu’elle a adressées aux autorités. Ainsi, la présidente de la Fédération nationale des femmes rurales du Mali (FENAFER), Mme Niakaté Goundo Kamissoko a, d’une voix presque pathétique, exhorté le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéita à allouer ne serait-ce que 2% des 15,01% affectés à l’agriculture au financement du réseau des chambres d’agriculture. Cette sollicitation a fait mouche. En effet, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a demandé séance tenante au ministre de l’Economie et des Finances de revoir la clé de répartition de ce budget alloué à l’agriculture afin que le réseau des chambres d’agriculture puisse bénéficier des 2% du budget demandés. Pour mieux comprendre cette demande, il faut rappeler que l’article 10 de la loi n°93-044 du 04 août 1993 portant création du réseau des Chambres régionales d’agriculture (CRA) et de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCAM), détermine les ressources propres des chambres qui comprennent des cotisations annuelles, des dons et legs et des subventions. Mais, a reproché le représentant de la profession élevage, Sanoussi Bouya Sylla, ce décret n’a jusque là jamais été signé par les régimes qui se sont succédé. Il a sollicité sa signature par le chef de l’Etat afin que les chambres puissent bénéficier de ses avantages. L’article 17 précise qu’un décret pris en Conseil des ministres détermine la nature, le taux et le montant de ces taxes et ristournes nécessaires pour couvrir les dépenses votées par la CRA. A ce jour, toutes les activités de la CRA sont financées à 100% par des subventions. La CRA ne dispose ainsi d’aucune ressource propre (statutaire). L’essentiel de la problématique se résume dans un contexte de tensions sur les disponibilités financières à savoir comment doter les Chambres d’agriculture de moyens suffisants leur permettant d’assurer leur autonomie, à la fois en terme organisationnel qu’en terme de capacités de développement économique. La mise à disposition des Chambres d’agriculture et des OPA de 2% des ressources actuellement allouées au secteur du développement rural est estimée à 300 milliards Fcfa environ par an. Cette affectation permettra à la profession agricole de s’engager pour garantir à court, moyen et long termes l’objectif du gouvernement en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations du Mali.

Moriba COULIBALY
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