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Mali, la nouvelle ruée vers l’or
Publié le vendredi 22 mars 2013  |  Le Figaro


© Autre presse
Recherche d`or au Mali


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VIDÉO - Alors que la guerre fait rage dans le nord du Mali, chaque jour à Kéniéba, dans le sud-ouest du pays, des milliers de chercheurs d’or creusent inlassablement la terre pour échapper à la misère et trouver le filon qui les rendra riches. Un rêve dans un paysage de cauchemar.
Àla force des bras, Hamidou remonte lentement de la profonde tranchée qu’il vient de creuser pendant des heures. Les gestes sont lents. Le poids de la fatigue, toujours plus lourd. Sur son visage couvert de poussière, les traits sont tirés. Les muscles de ses mains sont presque tétanisés.
Dans la fournaise, par une température de plus de 45 °C, de 7 heures à 18 heures, il aura foré la terre sans presque s’arrêter, comme possédé par la fièvre de l’or.
Comme lui, des milliers de mineurs venus de tout le pays transforment chaque jour la région aurifère de Kéniéba, à environ 400 kilomètres de Bamako, dans le sud-ouest du Mali, non loin de la frontière avec le Sénégal, en une gigantesque termitière à ciel ouvert. À perte de vue s’étend un enchevêtrement de galeries compliquées, qui sont autant de saignées dans la terre aride.
Au fond de ces mines, les hommes triment sans relâche, l’espoir au coeur. L’or est partout. Ils le savent, ils le sentent. C’est plus fort qu’eux. Cette fois, c’est certain. Le filon est là, juste sous leurs pieds. Il les attend et fera d’eux des hommes riches. Immensément riches. Adieu la misère des faubourgs de Bamako, les dangers du nord du pays et la guerre civile contre les islamistes qui les a jetés sur les routes.
Dans la ville minière, on refait le monde et l’on oublie la misère
Le regard un peu perdu, ébloui par le lourd soleil de cette fin de journée, Hamidou lui aussi veut y croire. À quelques mètres à peine de sa mine, un jeune, presque un enfant, venu du Burkina Faso voisin a eu de la chance le mois dernier. Il a trouvé de la poussière d’or. Une vingtaine de grammes dans la journée. Une fortune! Demain, c’est sûr, ce sera son tour.
En (...)
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