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Mali : le capitaine Sanogo divise les Maliens
Publié le vendredi 22 mars 2013  |  Afrik.com


© aBamako.com
Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE
22 mars 2012.Camp Soundiata Keita de Kati.


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22 mars 2012-22 mars 2013, cela fait exactement un an que des soldats mutins menés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, renversait le régime du président Amadou Toumani Touré. Le Mali a ainsi été plongé dans la plus grave crise politico-sécuritaire de son histoire. Un an après ce putsch, le pays vit une transition politique difficile et tente avec l’aide de la France et de plusieurs pays africains de lutter contre les mouvements jihadistes qui ont occupé le nord-Mali jusqu’en janvier 2013.

Le 22 Mars 2012 aux environs de 5 heures du matin, un groupe de soldats qui avait investi la veille les locaux de la télévision malienne, annonce la fin du régime Amadou Toumani Touré (ATT). Sous la houlette du capitaine Sanogo, cette junte militaire prendra l’appellation CNRDRE (Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat). Les putschistes dénoncent alors « la mauvaise gouvernance au sommet de l’Etat », notamment dans la gestion de la crise au Nord du Mali.

Quelques jours après ce coup de force, des groupes armés islamistes a savoir Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses alliés du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), ainsi que Ansar Dine occupent le nord du pays. Ces fondamentalistes imposent la loi islamiste aux habitants des régions administratives du Nord-Mali : Gao, Kidal et Tombouctou. Dans la cité des 333 saints, plusieurs mausolées classés patrimoine mondiale de l’Unesco sont détruits. Provocant l’émoi au sein de la communauté internationale. Une communauté internationale qui presse aussi les militaires putschistes à rendre le pouvoir aux autorités compétentes. Ainsi, quelques jours après la chute du Président Toumani Touré, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la junte signent l’accord cadre de Ouagadougou. Ce qui favorise le retour à l’ordre constitutionnel. Depuis, le Capitaine Sanogo a confié les rênes du pays à Dioncounda Traoré, le président intérimaire.

En janvier 2013, l’armée française lance l’opération Serval en vue d’aider l’armée malienne à reconquérir le nord du pays, avec l’appui de soldats africains et européens qui, eux, aident à la logistique et à la formation de l’armée malienne.

Les Maliens divisés
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