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Guerre au Mali: Aqmi menace de nouveau de tuer les otages français
Publié le dimanche 24 mars 2013  |  AFP


© AFP
Sahel: les 4 Français enlevés en 2010 au Niger, en vie, selon une nouvelle vidéo
Un site privé mauritanien d`informations a publié samedi une vidéo montrant quatre Français otagesd`Al-Qaïda au Sahel, qui appellent tous à négocier pour leur libération, vidéo tournée fin août selon un des otages et diffusée à huit jours du 2e anniversaire de leur rapt au Niger.


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NOUAKCHOTT - Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a menacé dimanche de nouveau de tuer les otages français qu'il retient, et appelé leurs familles à "faire pression" sur le gouvernement français pour qu'il cesse son intervention armée au Mali contre les groupes jihadistes.

Dans un message publié par l'Agence Nouakchott Information (ANI), un site mauritanien, et adressé aux familles et au "peuple français", Aqmi affirme que les otages qu'il retient son "bien vivants, hormis l'espion Philippe Verdon", un otage français dont un porte-parole d'Aqmi a annoncé le 19 mars sur le même média l'assassinat, en représailles à la guerre française au Mali.

"Cependant nous ne saurions garantir leur vie indéfiniment, du fait de l'agression de votre gouvernement et des attaques de votre armée contre les bases des moudjahidine", avertit le groupe islamiste.

"Nous conseillons aux familles des otages et au peuple français de faire pression sur le président (François) Hollande et son gouvernement pour qu'ils retirent leur armée du Mali", ajoute Aqmi, qui dénonce "l'occupation injuste" de ce pays et menace de "transformer toute l'Afrique en un marécage dans lequel se noieraient les Français".

Aqmi détient toujours au moins cinq ressortissants français dans le Sahel.

Le sixième otage, Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 au Mali alors qu'il était en voyage d'affaires selon ses proches, a été exécuté le 10 mars par ses ravisseurs, selon le porte-parole d'Aqmi cité cette semaine par l'agence ANI.

Sa mort n'a toujours pas été confirmée par Paris. Il s'agirait du premier otage français exécuté depuis le début de l'intervention française au Mali en janvier.

Dans son message publié dimanche, Aqmi ne fait aucune référence à la mort de l'un de ses principaux chefs, l'Algérien Abou Zeïd, confirmée samedi par Paris. Selon la présidence française, il a été tué fin févier par des militaires français dans l'extrême nord-est du Mali.

hos-tmo/sba

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