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Pour exiger la démission du comité exécutif dirigé par Baba Diarra le 12 juin prochain conformément au protocole du 27 avril 2017: Le CCLM projette une grande marche sur le siège de la FEMAFOOT
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  La Mutation
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.
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Après une accalmie de 45 jours sur la scène footballistique malienne, la crise qui a secoué le football malien depuis le 10 janvier 2015, est en passe de reprendre de plus belle à partir du 12 juin prochain au cas où le comité exécutif de la fédération malienne de football refuse de démissionner conformément au protocole du 27 avril 2017 sous la houlette du Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga. Et pour cause le Collectif des Clubs et ligues majoritaires projette d’organiser une grande marche sur le siège de la FEMAFOOT sis à l’ACI 2000.
Après avoir roulé dans la boue pardon la farine les médiateurs du comité olympique, des leaders religieux, des familles fondatrices de Bamako, de la société civile, de la CAFO, du CNJ, de l’UJMA, de l’ancien président de la transition et du président de l’Assemblée Nationale, c’est au tour du Premier ministre et du Président de la république, Ibrahim Boubacar Keita d’être roulés dans la boue pardon dans la farine par le ‘’Djihadiste’’ du football malien, Boubacar Baba Diarra, il est vrai aidé par cinq ministres du gouvernement.

Et pourtant Abdoulaye Idrissa Maiga et le président de la République avaient été avertis de la mauvaise foi de Boubacar Baba Diarra à fouler au pied le protocole d’accord du 27 avril 2017 mais en vain. En effet le natif de Koniakary a déclaré cette semaine qu’il restera à la fédération malienne de football jusqu’au 8 octobre 2017 c'est-à-dire jusqu’à la fin de son mandat parce que c’est la FIFA qui le veut comme si c’est elle qui l’a élu le 8 octobre 2013 à Mopti.

Pourtant le protocole d’accord signé librement et volontairement par lui le 27 avril dernier l’oblige à démissionner et à faire démissionner le comité exécutif illégal pour laisser place à un comité transitoire. Et ce jour la FIFA n’était pas partie prenante du protocole et en conséquence son avis ne doit pas compter du tout. Ce protocole avait été signé en présence du Premier ministre et qui avait même mis en place un comité de suivi piloté par deux de ses ministres du gouvernement.
Et quelques jours après les deux parties signataires du protocole se sont retrouvés chez le président IBK au palais de Koulouba d’où l’optimisme et la joie de tous les amateurs du ballon rond de voir la fin de la crise du football. Mais hélas au vu et au su du comité de suivi, Boubacar Baba Diarra a continué à violer le protocole sans qu’il ne soit rappelé à l’ordre par le comité de suivi piloté par Abdoul Karim Konaté dit Empé et Amadou Koita.

Il s’agit de la nomination du secrétaire général qui ne rempli tous les critères au nombre de quatre pour occuper ce poste, du refus de mentionner la démission du comité directeur comme ordre du jour de la réunion du 12 juin prochain et de cette fameuse et incongrue lettre envoyée à la FIFA, de la prise en otage de la tenue des élections des ligues de Bamako et de Ségou le 3 juin dernier.
Pour narguer tout le monde il aurait déclaré depuis Kayes il y a de cela trois jours qu’il briguerait un second mandat lors de l’assemblée générale élective du 8 octobre 2017 comme si le football malien est devenu son héritage personnel. Ayant désormais tout compris, le Collectif des Clubs et ligues majoritaires projette d’organiser une grande marche sur le siège de la FEMAFOOT pour exiger le départ de Boubacar Baba Diarra et de son comité exécutif le 12 juin prochain.

« Pour nous il est clair Boubacar Baba Diarra n’est plus le président de la fédération malienne de football à partir du 12 juin 2017. En acceptant de signer le protocole d’accord du 27 avril dernier avec Baba, c’est parce que les plus hautes autorités du pays à savoir le Premier ministre et le Président de la république se sont impliqués. Nous interpellons d’ici le 12 juin pour qu’ils demandent à Baba de respecter sa parole et sa signature » confie un responsable du Collectif.
Les dernières propositions du Collectif

En attendant les responsables du Collectif ont animé un point de presse le 7 juin dernier pour annoncer leurs dernières propositions pour sauver le protocole d’accord du 27 avril dernier. Aux dires des responsables du Collectif à savoir Mamadou Dipa Fané, Boubacar Monzon Traoré, Modibo Coulibaly et Yéli Sissoko, l’application du protocole d’accord n’a pas besoin de la présence de la FIFA car elle n’est pas partie prenante dudit protocole.

Pour Yéli Sissoko, le seul moyen de sauver le protocole, c’est de se référer aux statuts de la fédération malienne de football approuvés et adoptés les 21 et 22 Mai 2011 en son article 52 portant sur la démission du Comité exécutif. Ainsi l’article 52.1 stipule « En cas de démission de (….) des membres du comité exécutif, les affaires courantes seront liquidées par le Secrétaire Général qui convoquera une assemblée générale extraordinaire dans un délai maximum de soixante(60) jours à partir de la date de démission. Et l’article 52.2 d’ajouter « En cas d’impossibilité de convocation de l’assemblée générale extraordinaire dans ce délai, un délai de quinze(15) jours sera accordé. Et l’article de préciser que « Le Secrétaire général et le Secrétaire général adjoint ne peuvent aucunement, dans ces circonstances, être candidats ».

Pour les conférenciers toute autre proposition serait considéré comme une insulte à leur égard et en conséquence serait rejeté en bloc d’où la voie libre à l’organisation des marches jusqu’à obtention du départ de Boubacar Baba Diarra et de ses larbins du comité exécutif. « Pour nous aujourd’hui il est clair Boubacar Baba Diarra n’est plus en mesure de diriger le football malien et du coup il ne saurait amener la paix et la quiétude. Il faut donc qu’il porte pour le bonheur du football malien » conclu Modibo Coulibaly.
Affaire à suivre donc…
Saïd
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