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Hausse des tarifs du transport : La colère des populations
Publié le lundi 25 mars 2013  |  L’aube


© aBamako.com par A S
Transport routier: grève de SOTRAMA (Société de Transport du Mali)
Bamako, le 25 mars 2013. Les minibus en charge du transport urbain et péri-urbain ont observé un mot d`ordre de grève.


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Le samedi dernier a été particulièrement mouvementé dans certains quartiers de la capitale, où des jeunes se sont mobilisés pour disaient-ils protester contre la hausse des tarifs du transport urbain et interurbain. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour endiguer ce mouvement de colère.
De quoi s’agit-il ? La semaine dernière, les frais de transport (en sotrama) ont connu une hausse dans le district de Bamako. Si le fait est justifié par l’augmentation du prix du carburant (selon les transporteurs), les usagers, eux, ne l’entendent pas de cette oreille. Et ils sont, vraisemblablement, déterminés à se faire entendre.
La crise que vie le Mali, depuis plus d’une année, continue d’imprimer sa marque avec à la clé des séries d’agitations. Tous les secteurs dont celui des hydrocarbures connaissent des difficultés qui se traduisent, souvent, par une augmentation des prix sur le marché. Ce qui, à en croire les transporteurs, expliquent leur décision d’augmenter les frais de transport. Cependant, certains Bamakois, aussi affectés par la crise, ne sont pas disposés à subir. Ainsi, le samedi, on a assisté à des mouvements de constations, par endroit, à travers la capitale. Ce, en dépit de l’Etat d’urgence, encore, en vigueur dans notre pays depuis son entrée en guerre contre les islamistes. Ces mouvements, notamment en commune IV du district de Bamako étaient menés par des jeunes (majoritairement moins de 18 ans) mecontents de la mesure. De quoi donner à réfléchir. En effet, ces manifestants munis de vielles boîtes s’étaient rassemblés en face de l’immeuble ABK 2, non loin du rond-point Sama (éléphant). Là, des pneus ont été mis en feu au beau milieu de l’Avenue Cheick Zayed, rendant la circulation difficile. A quelques 700 mètres de là, en face de l’immeuble Doucouré, le même scénario a été réédité. Mais, cette fois-ci, les policiers sont intervenus à temps. Le feu a été éteint, et les manifestants ont été dispersés à coup de matraques et de grenades lacrymogènes. Un suspect a été violemment pris à partie par ces policiers qui ont fini par l’embarquer à bord de leur pick-up.
Au paravent, les quartiers Badialan et N’tomikorobougou ont connu également des mouvements similaires.
Issa B Dembélé

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