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Le Républicain N° 4585 du 25/3/2013

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De quoi-je me mêle : Le meilleur jusque-là c’était Bokassa
Publié le mercredi 27 mars 2013  |  Le Républicain




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Boum, boum et puis, un hélico et vite pour le Cameroun. Pourtant Bozizé est un Général. On me dira peut-être que c’est pour ça, sachant donc ce que les nouveaux maîtres lieux lui auraient fait, s’ils avaient eu l’insigne privilège de l’avoir sous la main.

Pour Seleka, ce n’est que partie remise ou peut-être la répétition de ce que les instigateurs de ce mouvement devenus les princes du jour feront eux-mêmes dans quelques mois devant la transformation de Seleka en Seleka-R ou Seleka 2 au pire. Et au mieux, devant le Mouvement National pour le Salut de la Centrafrique, amenés par des dissidents mécontents du partage de gâteau. L’Afrique hélas c’est ça. Les élections ne marchent pas.
Le consensus ne marche pas. Seule la mutinerie marche. Ou la rébellion. La communauté nationale est fatiguée de voir les bidasses tirer sous sa fenêtre. La communauté internationale est fatiguée de condamner des coups d’Etat qui sont toujours les derniers avant les prochains. Encore qu’il y a pays et pays, pour ne pas dire deux poids deux mesures.
Elle a attendu un petit temps avant de condamner à Bangui. Ban Ki Moon ne s’était pas réveillé de sa sieste, sans doute. Et la très puissante Union africaine a fait une fois de plus ce qu’elle sait faire le mieux : l’autopsie puis la suspension du cadavre. Même les pays limitrophes de la Centrafrique n’ont pas donné de la voix, ou alors faiblement et bien après. C’est vrai, sans me mêler de ce qui ne me regarde pas – et puis qu’est ce qu’un Malien peut dire aujourd’hui sur la scène africaine ?- Bangui, c’est le centre du Continent, pas sa vitrine. Il y a Idi Amin, Mengistu, certes. Mais nous avons eu Mandela, Arisitde Pereira et d’autres. Et même en Centrafrique, on ne peut pas le dire tout haut, mais il est évident que les citoyens sont en train de regretter les temps impériaux de Bokassa !
Adam Thiam

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