Visite de Claude Bartolone au Mali : La france reste aux côtés du mali #aBamako

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Visite de Claude Bartolone au Mali : La france reste aux côtés du mali

Publié le mercredi 27 mars 2013 | L’Essor

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Visite du Président de l`Assemblée Nationale Française, Claudéa Bartolone à l`Assemblée Nationale du Mali
Mardi 25 mars 2013. Mali. Bamako.

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L’assemblée nationale française a dit son président va L’Assemblée nationale française va accompagner son homologue malienne pour affronter le processus démocratique qui commence après la phase militaire. Le président de l’Assemblée nationale française Claude Bartolone était depuis dimanche en visite dans notre pays. Arrivé dans la nuit, Claude Bartolone s’est rendu lundi matin au nord du pays pour rendre visite aux troupes françaises qui sont engagées dans des combats aux côtés des forces maliennes et africaines contre les jihadistes.
De retour du nord, le dirigeant français a été reçu en audience par le Premier ministre Diango Cissoko, en l’absence du président de la République par intérim Dioncounda Traoré, parti à Nouakchott participer au 15 ème sommet de l’OMVS.

Claude Bartolone a ensuite rendu visite aux élus de la nation à l’Hémicycle nationale où il a été reçu par le président de l’Assemblée nationale Younoussi Touré.

Place de la République Claude Bartolone a d’abord expliqué qu’il était venu rendre la politesse à ses collègues maliens qu’il avait reçus, il y a quelque temps à Paris. Il a poursuivi qu’à cette occasion, il avait écouté leurs préoccupations et avait promis de tout faire pour aider à retrouver l’intégrité territoriale. L’Assemblée nationale française sera ainsi aux côtés du Mali pour affronter ce processus démocratique qui commence après la phase militaire.

Une séance de travail a regroupé les représentants des deux assemblées pour dégager un cadre de travail. L’Assemblée nationale française va accompagner l’Assemblée nationale du Mali dans cette situation. En réponse à une question d’un confrère, il a dit espérer voir très vite le peuple malien s’exprimer.

Il a rappelé cette vision du président français selon laquelle, après le temps de la force, c’est le temps de la démocratie, le temps du rassemblement. Et la France sera à côté du Mali.

Après l’Assemblée nationale, Claude Bartolomé s’est rendu à l’Ambassade de France où il a animé une conférence de presse. Ici aussi il a expliqué que la France est aux côtés du Mali pour faire face à une situation difficile. Il s’agit d’aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale. Il explique qu’il est allé à Gao saluer le travail des forces françaises. « Je leur ai dit que ce n’était pas facile, qu’il pouvait y avoir des morts et des blessés ».

Pour lui l’intervention au Mali comprenait trois phases. La première étant l’intervention militaire. La deuxième est le soutien à l’armée malienne. Et la troisième phase étant celle des forces de maintien de la paix avec les troupes onusiennes. Cette phase devant se conclure par la réconciliation des Maliens. Il a reconnu que la question des otages était difficile, la pression forte, mais que l’on garde l’espoir de les retrouver.

Il a martelé à plusieurs reprises que la France n’a pas l’intention de s’immiscer dans les affaires maliennes. « Nous ne tiendrons pas la plume », a-t-il précisé. Au contraire la France appelle les Maliens à se mettre autour d’une table et de négocier. Les Maliens doivent décider de leur avenir ensemble. Et les élections en juillet. C’est aux Maliens de se lancer des défis et de les relever. Pour lui la question du MNLA est une question intérieure malienne qui doit se gérer entre Maliens.

A. LAM

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