Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Reporter N° 022 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Situation socio-politique et sécuritaire au Mali : Un an après le putsch, le Fdr fait le point
Publié le mercredi 3 avril 2013  |  Le Reporter


© Autre presse par DR
Partis politiques : Le FDR


 Vos outils




Pour commémorer le 1er anniversaire de la création de son regroupement politique, la direction du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (Fdr) a animé une conférence de presse samedi 30 mars à la Maison de la Presse. Il s’agissait de faire le bilan de la lutte que mène ce front anti-putsch, à savoir, le retour à l’ordre constitutionnel, la récupération des 2/3 du territoire national occupés par les terroristes et l’organisation d’élections libres, apaisées et crédibles.
Présidée par Ibrahima N’Diaye, 1er vice-président du Fdr et non moins président par intérim de l’Adéma-Pasj, les principaux conférenciers Sidi Bocoum, Ibrahim Maïga et le Colonel Youssouf Traoré ont rappelé qu’il y a un an, un coup d’Etat militaire aux conséquences dévastatrices renversait les institutions républicaines et précipitait le Mali dans un chaos sans précédent. Et comme il fallait s’y attendre, le putsch du 22 mars 2012 a accéléré la décomposition de l’armée, précipité la partition et l’occupation des 2/3 du pays. Pendant que certains soutenaient ouvertement le putsch ou que d’autres, sournoisement, tricotaient avec la junte militaire, les associations et partis politiques démocratiques, sentant que le coup de force était un gros danger pour la stabilité et la sécurité du pays, ont mis en place le Fdr, dès le 24 mars 2012. Objectif : organiser la résistance contre le coup d’Etat ; exiger le rétablissement de l’ordre constitutionnel, la reconquête de l’intégrité territoriale et l’organisation des élections. Ce faisant, le Fdr s’est résolument inscrit dans le sens de l’Histoire et sur le chemin de l’honneur, dans la tradition de luttes héroïques de notre peuple contre l’oppression et pour la liberté. Dans sa communication, Sidi Bocoum, membre de la direction du Fdr, dira que durant les douze mois écoulés, son regroupement politique a maintenu haut le drapeau de la lutte pour la restauration de la Constitution, pour la dignité de notre peuple et pour la libération du territoire national occupé par des groupes armés terroristes.

Un an après le coup d’Etat, où en est le Mali?

C’est la question essentielle à laquelle Sidi Bocoum a tenté de répondre. Selon lui, la résistance des forces démocratiques et la mobilisation internationale ont conduit à la restauration de l’ordre constitutionnel, à travers notamment l’installation du président de l’Assemblée nationale comme président de la République par intérim, et la réhabilitation du Parlement et des autres Institutions de la République. «Toutefois, le retour de l’armée dans les casernes et la soumission de l’autorité militaire aux autorités publiques et politiques constitutionnelles sont loin d’être effectifs», regrette M. Bocoum.
Par ailleurs, il salue les succès remportés par la coalition franco-africaine contre les groupes terroristes et adresse ses profonds sentiments de gratitude aux peuples et aux gouvernements de la France et des pays africains qui nous assistent généreusement dans notre combat pour la liberté et la dignité. Le Fdr, ajoute-t-il, soutient la transformation de la Misma en une opération de stabilisation des Nations unies, destinée à appuyer les efforts internationaux pour restaurer une paix durable au Mali. Mais, il s’interroge sur l’absence de l’armée malienne à Kidal.
Il souhaite également le démarrage du processus rapide du dialogue pour une réconciliation effective et une paix définitive. Le Fdr salue aussi l’amorce de dialogue vers une résolution définitive de la crise au sein de notre armée et encourage les différents acteurs à le poursuivre.
De même, le Fdr exige le respect des libertés collectives et individuelles, singulièrement le respect de la liberté de la presse. Il demande la libération immédiate et sans condition du Directeur de publication du journal Le Républicain, Boukary Daou, et invite le président et le gouvernement à accélérer les préparatifs des élections, en vue du respect des délais indiqués dans la feuille de route de la transition, à savoir, la tenue des élections avant le 31 juillet prochain.
À noter que cette conférence de presse a enregistré la présence de plusieurs cadres du Fdr, notamment de Mme Diakité Fatoumata Siré, de l’honorable Assarid Ag Imbarkawane, Oumar Hamadoun Dicko, Amadou Goïta, Kadidiatou Samaké.
Seyni TOURE

 Commentaires