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Le QG des formateurs
Publié le mercredi 3 avril 2013  |  Le Reporter




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L’hôtel Nord-Sud de Bamako sera l’un des QG de l’Eutm, c’est-à-dire des formateurs européens qui doivent assurer la formation de 4 bataillons de l’armée malienne. Cet hôtel et tous ses alentours connaissent déjà certains travaux de réfection. L’EMIA de Koulikoro sera le véritable centre de formation avec des exercices pratiques. En tout cas, à l’ACI 2000, les populations -surtout pour les voisins immédiats- apprécient la présence des militaires européens qui est un gage de sécurité, selon elles. Surtout qu’on sait que la sécurité des formateurs est assurée par d’autres militaires européens, qui commencent atterrir à Bamako. Les Allemands, Britanniques et Belges sont déjà présents.

Des bérets rouges chez Haïdara

Avant leur départ au front, certains commandos parachutistes de Djicoroni-Par sont partis remercier Chérif Ousmane Madani Haïdara, pour son implication dans la gestion à l’amiable dans leur affaire. La quasi-totalité des éléments présents dans le salon du Chérif de Tamani étaient en partance pour le théâtre des opérations, ceux qui restent, doivent suivre des formations dans les jours à venir, à Bamako. Ils ont demandé à Haïdara de faire des bénédictions pour eux, mais aussi de prier pour l’unité entre tous les Maliens, en général, entre les militaires, en particulier. Déjà, lors de leur passage à Ségou, les populations sont sorties massivement pour les applaudir, histoire de les encourager. C’est une belle victoire pour le Mali.

Aide aux partis politiques, la Codem va-t-elle y renoncer ?

Plus de 2 milliards de FCFA. C’est la somme que le gouvernement malien a partagé entre les partis politiques. Et c’est une quarantaine de formations politiques qui ont bénéficié de cette manne. Après le partage, il semblerait que la somme de 34 millions qui devrait revenir au parti Codem (Convergence pour le développement du Mali) du jeune député, Housseiny Amion Guindo dit Poulo. Selon ce dernier, son parti n’est pas intéressé par cet argent, car, il ne le mérite pas. Pour lui, en cette veille d’élections, il faut que les 2 milliards soient partagés de façon équitable entre les formations politiques, pour permettre une certaine transparence. Si tel n’est pas le cas, la Codem va retourner ses 34 millions au trésor public. Le président Poulo et ses hommes attendent le moment opportun pour retourner le chèque au ministre des Finances.

Evry Bamako

Les clés mobiles everywhere qui permettent de se connecter à la toile mondiale, partout comme son nom l’indique, ne fonctionnent en réalité que dans la ville de Bamako. À partir de Niamana, sortie de Bamako, ces clés deviennent un fardeau pour ses utilisateurs. Pour ainsi dire, elles ne marchent plus. À Ségou, elles marchent seulement dans certains quartiers. À l’office du Niger, plus précisément à Niono, ces clés «perdent le réseau». C’est une façon de parler. En tout cas, elles n’émettent aucun signal. Alors, everywhere ne serait pratique que dans la ville de Bamako ? Les promoteurs de ces clés devraient alors penser à lui trouver un autre nom : pourquoi pas, «everyBamako».

Des militaires-dragueurs

Ils sont nombreux à Niono, ces militaires maliens qui passent toute la journée à papoter avec les filles, armes en bandoulière. Certains portent même le foulard rouge que nos soldats au front arborent sur le théâtre des opérations, alors qu’ils ne font que dormir à l’ombre des arbres. S’ils ne causent pas les filles, ils enfourchent des motos le long des rues de Niono. Parmi eux, il y a plusieurs gradés. Pour l’instant, leurs agissements ne causent aucun désagrément aux populations de Niono. Mais quand en sera-t-il dans un proche avenir ?

Colonel «chercheuse» de galon

Depuis le début de l’opération Serval au Mali, les Maliens aperçoivent sur toutes les images venant du front, une militaire (femme) avec un chapeau vissé sur la tête. Sans savoir qui elle est, les téléspectateurs disent tout de même qu’elle aime sortir «et se montrer devant les caméras de l’ORTM qui la montrent chaque soir à la télévision». Nous avons compris qu’il s’agit du colonel-major Nema Sangara, très proche de la junte. C’est elle, selon nos sources, qui met sa bouche dans toutes les affaires à Gao. Jusqu’à ce que certains confrères l’appellent N°2 de l’armée malienne au front. Elle s’est même créé un show à la télé avec la complicité de Moussa Hary Maïga qui est devenu, par la force des choses, un reporter de guerre. Moussa Hary nous a présenté Nema comme une vraie militaire active aux côtés des femmes de Gao. Mais ce qui est dommage, nous ne l’avons jamais vu lors des différentes attaques dans la ville de Gao. Nous avons plutôt vu Didier Dakouo ou encore El Hadj Gamou sous les balles, mais personne n’a vu notre chercheuse de galon, envoyée spéciale de Kati au front. En tout cas, selon nos soldats au front, surtout à Gao, le colonel-major Nema Sangara cause plus de problèmes qu’elle en résout.

Un chèque difficile à payer

Le peloton de la garde nationale qui se trouve à Niono est dirigé par un touareg intégré, selon les populations de Niono. D’après ces dernières, ce peloton était majoritairement composé de touaregs, et une vingtaine d’entre eux ont rejoint le MLNA. De fait, dans la ville de Niono, les banques, les services de l’Etat et autres bâtiments de l’office du Niger, sont gardés par ses militaires. Parmi ceux qui ont fui pour rejoindre le MNLA, il y en a un qui a oublié son chéquier. Deux de ceux qui sont restés ont voulu utiliser ce chéquier, en vain. Chaque fois qu’ils se sont présentés à la banque, le chef d’agence les a récusés, malgré tous les arguments qu’ils ont pu avancer. Par finir, ils en ont informé leur chef, qui leur a demandé d’oublier ce chèque, au risque de voir écroués. Car le chéquier appartient à un caporal recherché par l’armée malienne.

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