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Mali: l’ONU s’inquiète des représailles contre Touaregs et Arabes
Publié le mercredi 3 avril 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies.


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NEW YORK (Nations unies), L’ONU déplore la poursuite de représailles contre les Touaregs et les Arabes dans le nord du Mali même si les violences contre ces deux communautés "ont diminué", a souligné mercredi un haut responsable des Nations unies.

"Bien que les actes de violence arbitraire contre les Touaregs et les Arabes aient diminué récemment, il y a toujours un risque de représailles contre les membres de ces communautés", accusés de complicité avec les islamistes, a déclaré le secrétaire général adjoint aux Affaires politiques, Jeffrey Feltman, devant le Conseil de sécurité.

"Il semble que de nouveaux types de violations des droits de l’homme soient apparus, y compris des représailles sur la base de l’appartenance ethnique",
a-t-il ajouté.

Dans un compte rendu au Conseil sur la situation au Mali avant des consultations entre les 15 pays membres, M. Feltman a souligné que "la sécurité reste problématique", notamment à Tombouctou et Gao, et que la situation humanitaire est "extrêmement fragile". Il a rappelé que 470.000 personnes ont fui les combats, dont 290.000 ont été déplacées et 177.000 se sont réfugiées dans les pays voisins. "Quelque 660.000 enfants risquent de souffrir de malnutrition en 2013".

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a proposé de mettre en place au Mali une opération de maintien de la paix qui prendrait partiellement le relais des forces françaises et de la Misma (force panafricaine). Une des options est de déployer 11.200 Casques bleus aux côtés d’une "force parallèle" chargée de combattre les extrémistes islamistes.

La deuxième option consiste à "renforcer la mission politique" de l’ONU au Mali, tout en laissant à la Misma le soin d’assurer la sécurité.

La France a été chargée de rédiger une résolution autorisant la mise en place de cette opération de l’ONU.

"Il sera essentiel de séparer clairement les tâches de maintien de la paix de la future mission de stabilisation de l’ONU et les activités de contre-terrorisme menées par la force parallèle", afin d’éviter des représailles contre les Casques bleus, a précisé M. Feltman.

L’ambassadeur malien Oumar Daou a indiqué que son pays "portait son choix sur la deuxième option": le passage direct à une mission ONU.

Selon M. Feltman, la première option pourrait servir à préparer la deuxième.
avz/sam

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