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Mohamed Cissé, PDG de Cissé Technologie : L’homme qui veut crucifier l’AMO !
Publié le jeudi 3 aout 2017  |  Le Pays
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Bien connu de la sphère des affaires au Mali, Mohamed Cissé PDG de Cissé technologie, CTECH, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est l’homme qui avait conduit toutes les banques du Mali à mener des actions de grève. Il est bien connu dans le milieu des affaires à cause de ses micmacs, coups tordus, qu’il n’hésite pas à faire dans le seul but de se frotter les mains. Son avidité le pousse à s’en prendre de nos jours aux intérêts des pauvres populations maliennes, qui par la grâce de la réforme de l’AMO, arrivent à prendre en charge leurs frais médicaux.
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L’homme qui avait conduit tous les banquiers (affaire de l’agent de la BICIM) du Mali en grève vient de s’illustrer encore et cela par la pire des manières. La société Cissé Technologie est l’un des fournisseurs de la CANAM. Effet, c’est elle qui avait fourni les premières cartes biométriques de la CANAM (plus de 700 000 cartes environ). Mais de sources concordantes et crédibles, la société au cours de l’exécution de ce marché n’a pas honoré tous ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs.
Il a, par des manœuvres dilatoires, fait attendre ses partenaires français avant de payer leurs dus. Il leur a fallu plus de 6 mois pour entrer en possession des émoluments de leur prestation pour la production desdites cartes. Une situation qui a poussé ces derniers à rompre tous les liens de collaboration avec la société Cissé technologie. Le climat délétère entre les deux parties impacte sur le système biométrique que la CANAM a enclenché afin de mieux sécuriser la réforme de l’AMO.
En mauvaise posture, cet homme d’affaire, véreux, n’hésite pas à user des stratagèmes pour faire annuler le nouvel appel d’offres que la CANAM a lancé pour se réapprovisionner en cartes biométriques. Se sachant pas prêt pour fournir les services demandés dans le délai, il attaque aux fins d’annulations la procédure d’appel d’offres pour le second lot de cartes biométriques à la CANAM auprès de la délégation Générale des Marchés Publics. Elle ne tardera pas à se faire débouter par celle-ci qui a jugé sa requête prématurée, donc sans effet.
Que peut-il diable pousser un homme à ses extrêmes quand on regarde la répercussion que peut avoir le blocage des cartes de l’AMO sur la vie des Maliens ?
L’AMO est sans conteste, depuis quelques années, le produit le plus utilisé de l’administration malienne. Les populations maliennes par le biais de cette réforme, parviennent à prendre en charge leurs frais médicaux, et la rupture des cartes biométriques amènerait à rompre la fourniture. Ce qui revient à dire empêcher des nécessiteux d’avoir accès au système le plus bénéfique des paliers de soins de santé au Mali. Imaginons les graves répercussions que cela pourrait avoir sur la vie des populations.
Pour revenir à notre marché d’appel d’offres, nos sources nous renseignent que Cissé Technologie avait acheté le dossier tout comme une vingtaine de sociétés. Au dernier moment, elle a décidé de ne plus postuler en adressant en ce sens une correspondance officielle à la direction de la CANAM pour lui faire part de sa décision. Que justifie donc cette action aux fins d’annuler la procédure d’appel d’offres dont les conséquences seraient catastrophiques sur des milliers d’assurés? Pire ! Dans sa course effrénée pour s’accaparer de ce marché, monsieur Cissé n’a pas hésité à vouloir remettre en cause la fiabilité des cartes biométriques, malgré qu’il ait été le premier fournisseur.
Pour qui connait les efforts colossaux déployés par la CANAM tant à Bamako et à l’intérieur du pays pour permettre à l’ensemble de ses assurés de bénéficier de la nouvelle carte biométrique qui réduirait considérablement la fraude, il nous revient très clairement que Cissé Technologie veut tout simplement faire de la CANAM un patrimoine personnel comme il l’avait fait avec le ministère de la Santé. Sinon comment comprendre de tels agissements et avec un partenaire de surcroit? Cela nous paraît injuste et peu scrupuleux de la part de cet homme.
Affaire à suivre
Abdraha
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