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Elections avant fin juillet au Mali : "aucun doute" sur ce calendrier (ministre)
Publié le jeudi 4 avril 2013  |  AFP


© aBamako.com par A S
Conférence de presse du ministre de l`administration territoriale,de l`aménagement du territoire et de la décentralisation.
Bamako,le 14 février 2013 au gouvernorat du district.Le ministre Moussa Sinko Coulibaly a réuni la presse pour une conférence au cours de laquelle il a annoncé la date des élections présidentielles fixée au dimanche 07 juillet 2013.


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BAMAKO - Le ministre malien de l’Administration du territoire, Moussa Sinko Coulibaly, a affirmé jeudi à Bamako n’avoir "aucun doute par rapport" au calendrier prévoyant l’organisation avant fin juillet des élections au Mali, alors que la situation reste instable dans le Nord.

A la question de savoir si les élections pourraient se tenir avant fin
juillet, comme annoncé par le président intérimaire malien Dioncounda Traoré
et souhaité notamment par la France, M. Coulibaly, un colonel de l’armée
malienne, a répondu: "nous n’avons aucun doute par rapport à cette date".

Le ministre, qui n’a toutefois pas précisé de dates, s’exprimait à l’issue
d’une réunion à Bamako dirigée par le Premier ministre malien Diango Cissoko
avec différents acteurs concernés par la préparation des élections.

Le président Traoré avait affirmé fin janvier à Addis Abeba qu’il espérait
pouvoir organiser des élections avant le 31 juillet, alors que des troupes
françaises et africaines sont engagées depuis le 11 janvier dans des
opérations pour reconquérir le nord du Mali, tombé en 2012 aux mains de
groupes islamistes armés.

"Nous avons suffisamment de financement à ce jour pour nous permettre
d’envisager sereinement les échéances de juillet afin de conduire les
élections. Nous allons probablement organiser d’abord la présidentielle et si
c’est possible si c’est possible, coupler (avec les législatives), mais pour
le moment, nous sommes en train d’envisager plusieurs options", a déclaré
jeudi le colonel Moussa Sinko Coulibaly, sans préciser de montant.

Récemment il avait estimé à l’antenne d’une radio à "environ 50 milliards
de FCFA" (plus de 76 millions d’euros) le coût de l’organisation des élections.

Le ministre a, par ailleurs, a évoqué 6,9 millions électeurs "potentiels",
et indiqué que le fichier électoral sera "en principe" biométrique,
c’est-à-dire avec l’utilisation de la photo et des empreintes digitales de
l’électeur sur sa carte.

"Nous allons identifier les électeurs à partir du dernier recensement
administratif à vocation d’état civil. (...) Une petite relecture de la loi
électorale est nécessaire pour nous permettre d’introduire ces changements
dans la loi", a-t-il ajouté.

Selon lui, le Mali a décidé d’inscrire "les déplacés dans les bureaux de
vote de leur choix" afin de leur permettre de participer au vote. Et "pour les
réfugiés (dans les pays voisins), nous sommes en contact avec la Mauritanie,
l’Algérie, le Niger, le Burkina Faso, et le Haut commissariat aux réfugiés
(HCR) pour voir comment permettre à nos compatriotes de voter en juillet",
a-t-il dit.

Selon des chiffres de l’ONU, il y avait fin mars plus de 470.000 Maliens
déplacés à l’intérieur du pays ou réfugiés dans des pays voisins.

La France insiste depuis des semaines sur la nécessité d’avoir au minimum
une élection présidentielle en juillet. Le sujet sera à l’agenda des
discussions prévues vendredi à Bamako entre les autorités maliennes et le
ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius en visite officielle.

L’armée française a chassé les islamistes des grandes villes qu’ils
contrôlaient dans le vaste Nord malien et est engagée avec les militaires
tchadiens dans la traque des jihadistes réfugiés dans le massif des Ifoghas
(extrême nord-est) mais la situation sécuritaire reste instable, avec des
attentats suicides et incursions de combattants islamistes dans certaines
localités.
sd-cs/gg

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