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Plateforme des Femmes des Partis Politiques de l’Opposition : ‘’Retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle’’
Publié le mardi 15 aout 2017  |  La Nouvelle Patrie
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Le samedi dernier, la Maison de la presse a abrité la conférence de presse de la plateforme des Femmes des partis politiques de l’Opposition. Présidée par Dandara Touré, représentante de la présidente en collaboration avec les conférenciers Me Boubacar Karamoko Coulibaly et Djimé Kanté.


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C’est dans le cadre d’informer les militants de l’Opposition et l’opinion publique nationale sur le bien-fondé de leur protestation au projet de révision de la Constitution malienne. A l’entame de son discours, Dandara Touré dira que «ce projet qui divise les maliens est une des conséquences de l’amateurisme avec lequel le Mali est géré depuis quatre ans » en l’affirmant unilatéral et exclusif. Elle démontrera ensuite que « si en 1992, il était apparu opportun de réviser la constitution avec des raisons justifiées, il fallait mettre fin au monopartisme et instaurer un multipartisme intégral pour un Mali démocratique ».
En effet, elle a ajouté que ce projet n’aurait pas dû être initié parce qu’il contredit l’article 118 de l’actuelle constitution qui interdit toute révision tant que l’intégrité du territoire national est menacé.
Il est à savoir qu’à ce jour, plusieurs régions dont Kidal échappent au contrôle de l’autorité de l’Etat et le Centre du pays est devenu une véritable zone d’insécurité, faisant fuir les populations dont les femmes et les enfants. En plus, elle a indiqué que ce projet de révision renforcera les pouvoirs du président de la République, en faisant de lui un monarque.
Les autres pouvoirs se trouvent piétinés par la seule Institution du président, a-t-elle martelé. Un renforcement excessif de pouvoir, selon l’opposition qui apparait clair pour menacer les libertés chèrement acquises. Les conférenciers ont dénoncé avec fermeté la nomination par le président de la République du président de la Cour Constitutionnelle et le tiers des sénateurs. De ce fait, l’opposition s’inquiète de la création d’un Sénat au Mali, au moment où le Sénégal et la Mauritanie s’en débarrassent pour des raisons financières.
Tout en espérant que les sommes colossales qui pourraient être destinées au fonctionnement du Sénat, devraient servir à financer des activités de développement pour les femmes et les jeunes qui semblent être ignorés par le gouvernement en place. Les femmes de la plateforme des partis politiques ont par la suite fait un appel, pour l’intérêt supérieur de la nation, au Chef de l’Etat et à son gouvernement pour le retrait pur et simple dudit projet de révision constitutionnelle.
Aïssétou Cissé
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