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A propos des évènements de janvier 2013 : Quand le FDR met la tête d’IBK et compagnons à prix
Publié le vendredi 5 avril 2013  |  MaliBa




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Le président du RPM , M. Ibrahim Boubacar Keïta a certes rejeté toutes velléités de putsch au mois de janvier dernier au contraire de ses compagnons d’infortune du MP22, COPAM et même de certains de sa propre formation politique. Il n’empêche, cependant, pour le front anti-putschiste (FDR), que seule une enquête judiciaire et parlementaire permettra d’établir la vérité. Une investigation qui, on s’en doute n’épargnera nullement Ibrahim Boubacar Keïta. Et pour cause.
C’est à la faveur d’une conférence de presse samedi dernier à la Maison de la Presse du Mali que le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), a demandé la création d’une commission d’enquête judiciaire et parlementaire pour faire toute la lumière sur les événements des 8, 9 et 10 janvier dernier. Des événements qui, l’on se souvient, ont précédé l’attaque de la ville de Konna (11 janvier) et étaient surtout motivés par l’organisation des concertations nationales par des manifestants réclamant le départ de Dioncounda Traoré. M. Iba N’diaye, principal conférencier, était entouré pour la circonstance de Sidi Bocoum, du Colonel Youssou Traoré, d’Ibrahima Maïga.
A propos, les conférenciers ont rappelé que des « manifestations violentes se sont déroulées à Bamako et Kati et visaient à déstabiliser le régime de transition ».
Le même jour, poursuivent les conférenciers, « soit le 10 janvier, la coalition terroriste et jihadiste rassemblée à Bambara-Maoudé avait entamé sa marche sur Sévaré et Mopti, a pris Konna »… Mais l’intervention militaire française a permis de « stopper une double aventure », ont indiqué les conférenciers. Parlant de « double aventure », les conférenciers font allusion à « la progression des groupes islamistes et terroristes » et « celle qui visait le renversement des institutions de transition et l’avènement d’un régime d’exception avec la mise en place d’un Conseil national de transition pour le changement ».
L’histoire retiendra qu’ont participé à ces manifestations, des leaders du COPAM, du MP22, d’IBK-Mali 2012, entre autres. Les téléspectateurs ont d’ailleurs pu apercevoir le docteur Oumar Mariko, Younouss Hameye Dicko, Nancoma Keïta, ancien ministre et très proche d’IBK parmi les manifestants exigeant des concertations nationales ou… rien ! Certains autres scandaient le nom d’IBK comme seule et unique alternative.
En tout état de cause, le FDR « demande solennellement la création d’une commission d’enquête judiciaire et parlementaire pour faire toute la lumière sur les événements des 8, 9 et 10 janvier 2013 ». Une enquête qui passera forcément par une éventuelle interpellation des ténors cités plus haut dont Ibrahim Boubacar Keïta, représentés au moment des faits, par son ministre Nancoma Keïta. A moins, que ce dernier se soit sacrifié sur l’autel de la politique politicienne.
B. Diarrassouba

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