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Le Républicain N° 4591 du 5/4/2013

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Moussa Sinko Coulibaly à propos de l’élection présidentielle juillet 2013 : « Nous n’avons pas de doute par rapport à cette date »
Publié le vendredi 5 avril 2013  |  Le Républicain


© aBamako.com par as
Réunion du ministre de l`Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l`Aménagement du Territoire, Col Moussa Sinko Coulibaly avec les partis politiques et de la société civile
Jeudi 12 Juillet 2012. Bamako. Gouvernorat de Bamako. Le ministre de l`Administration Territoriale et des Collectivités Locales, Col Moussa Sinko Coulibaly.


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«Je pense qu’on a suffisamment de financement à ce jour pour nous permettre d’envisager sereinement les échéances de juillet 2013 afin de conduire les élections. Tout est fait pour tenir les échéances. Nous n’avons pas de doute par rapport à cette date ». Cette déclaration a été faite le 4 avril 2013 par le Colonel Moussa Sinko, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire. C’était après la rencontre interministérielle du 4 avril 2013, organisée à la Primature, sous la présidence de Diango Cissoko, Premier ministre et qui a porté sur le point de l’état d’avancement des préparatifs des élections du mois de juillet 2013. Le Gouvernement voulait s’assurer que toutes les dispositions sont prises, conformément à l’esprit de la feuille de route de conduire les élections au mois de juillet 2013.
Après deux heures de travail avec ses collègues, sous la présidence du Premier ministre, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale, dans une déclaration faite a la presse, a indiqué que les préparatifs des élections vont bon train. « Les préparatifs sont en cours. Vous savez qu’il y a un certain nombre de choses qui ont été décidées et arrêtées. Nous allons identifier les électeurs à partir du dernier recensement, le RAVEC (Recensement administratif à vocation d’état civil). Nous allons produire les listes électorales à partir du RAVEC. La Délégation générale aux élections a déjà commencé ce travail. Il y aura une petite relecture de la loi électorale afin de nous permettre d’y introduire des changements », a-t-il déclaré. S’agissant du choix du fichier avec lequel les Maliens vont voter en 2013, il a été on ne peut plus clair. « Le choix du fichier a été définitivement fait et validé avec la classe politique. Les listes électorales seront issues du RAVEC », a fait savoir le Colonel Moussa Sinko Coulibaly. Sur la base de ce changement, il a estimé qu’il y aura une évolution dans la façon d’organiser les élections au Mali. «Il y aura probablement les photos sur la carte électorale pour les prochaines élections », a ajouté le premier responsable du département de l’administration territoriale. L’organisation des élections demande des moyens financiers. Pour celles de juillet 2013, le ministre Moussa Sinko Coulibaly dit avoir suffisamment de financement pour qu’elles se tiennent. «Je pense qu’on a suffisamment de financement à ce jour pour nous permettre d’envisager sereinement les échéances de juillet afin de conduire les élections. Tout est fait pour tenir les échéances. Nous n’avons pas de doute par rapport à cette date », a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter : « pour que les élections se déroulement normalement, nous sommes en train d’envisager plusieurs options ». Convaincu que cela n’est pas le plus difficile, le ministre a estimé : « Qu’on ait des élections couplées ou pas, il s’agit dans la même période d’essayer d’envisager des élections ».
Que prévoit-on pour les déplacés afin qu’ils remplissent leur devoir civique lors de ces élections ?
Pour ce qui concerne les déplacés, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly a indiqué que des dispositions seront prises pendant la période de révision exceptionnelle des listes électorales, afin qu’ils disent exactement où est ce qu’ils veulent voter, pour faciliter leur inscription dans les bureaux et centres de vote de leur choix. Quand aux refugies, il a indiqué qu’ils sont en contact avec les pays avec lesquels le Mali fait frontière : la Mauritanie, le Burkina Faso, l’Algérie, le Niger. Avant d’ajouter : « on est aussi en liaison avec le HCR afin de voir dans quelles conditions nous allons permettre aux Maliens qui ont été obligés de quitter leur pays de pouvoir prendre part aux scrutins ». Pour ce qui concerne les autres Maliens installés normalement dans ces pays, le ministre a estimé qu’ils pourront toujours voter dans les ambassades et les consulats. Pour ces élections, plus de six millions d’électeurs potentiels sont recensés. Se voulant très rassurant, le ministre a déclaré : « au mois de juillet prochain, nous serons tous ensemble en train de conduire les élections sur l’ensemble du territoire national de Kayes à Kidal, en passant par Bamako, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Gao Tombouctou. Non seulement tous les Maliens de l’intérieur auront la possibilité de voter, mais nous allons aussi tout mettre en œuvre pour que les ceux de l’extérieur puissent participer aux opérations de vote », a promis le ministre de l’administration territoriale
Hadama B. Fofana

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