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Laboratoire central vétérinaire du Mali : La rupture de vaccins s’empire d’année en année
Publié le mardi 22 aout 2017  |  Le Républicain
Célébration
© Autre presse par DR
Célébration de la journée mondiale de la rage
Bamako, le 28 septembre 2014 dans les locaux de la clinique vétérinaire. Le ministre du Développement Rural, Dr. Bokary Tréta a procédé à l’inoculation de la première dose de vaccin antirabique à l`occasion de la célébration de la journée mondiale de la rage.
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La Salle de conférence de la Bibliothèque nationale de Bamako a abrité le lundi 21 août 2017, la cérémonie d’ouverture de la 13e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Association nationale des vétérinaires mandataires du Mali (ANAVEM). Au cours de la présente session qui durera deux jours, les membres de cette association se plancheront sur le bilan d'activités de la campagne 2016/2017, l’élaboration du programme d'activités 2017/2018, les questions diverses et des recommandations. Il ressort de cette assemblée générale qu’il y a les ruptures intempestives de vaccins au niveau du laboratoire central vétérinaire qui s'empirent d'année en année.

La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de l’élevage et de la pêche, Wayara Koné, en présence du président de l’ANAVEM, Mady Kéïta, du directeur général des services vétérinaires du Mali, Cheick Oumar Fomba, du représentant de la société pour la production d’animaux (SPANA), Dr Amadou Doumbia et d’autres personnalités.
Selon le président de l’ANAVEM, Mady Kéïta, l’assemblée générale ordinaire de l'ANAVEM est un cadre d'échanges, de formations et d'informations entre les professionnelles vétérinaires du sous secteur d'élevage et aussi une contribution à l'épanouissement du titulaire du mandat sanitaire. «Elle a depuis un certain moment profité de la tenue de ses assises pour faire des sessions de formations, de recyclages, et d'informations.

Pour cette année, les participants profiteront de deux jours de formation avec SPANA du lundi 21août au mardi 22 août 2017 pour débattre de la gestion de certaines affections des équidés sur le terrain», a-t-il dit. Avant d’ajouter que l'élevage contribue dans l'ordre de 38 % au PIB du secteur agricole, 12 % au PIB national. «Le Mali exporte environ 20 % de sa production d'animaux sur pieds pour une valeur estimée entre 55et 60 milliards de F Cfa par an. Ce qui fait que l'élevage occupe la troisième place au niveau de la balance commerciale après l'or et le coton», a-t-il dit. Pour garder cette place, il a fait savoir que le cheptel malien mérite un suivi à travers les vaccinations. C’est ainsi qu’il dira que 5 000 462 têtes de bovins ont été vaccinées contre la péripneumonie contagieuse bovine lors de la campagne 2016-2017.

Par ailleurs, le président de l’ANAVEM, Mady Kéïta a signalé que les titulaires du mandat sanitaire travaillent dans les conditions extrêmement difficiles. «Parmi ces difficultés ont peut citer entre autres : Les ruptures intempestives de vaccins au niveau du laboratoire central vétérinaire qui s'empirent d'année en année ; la vente, la détention et l'utilisation des vaccins inactivés du laboratoire central vétérinaire par les non- professionnels ; les tracasseries administratives ; l'insuffisance de l'appui de l'état surtout dans le domaine de la formation continue et de l'équipement ; le mandat sanitaire vétérinaire évolue aujourd'hui dans un cadre législatif et règlementaire non seulement vétuste car vieux de près de 20 ans mais aussi et surtout inappliqué dans certains de ses compartiments», a-t-il déploré.

Quant au directeur général des services vétérinaires du Mali, Cheick Oumar Fomba, parmi les principales contraintes à l'amélioration de la productivité de cet élevage figurent celles d'ordre sanitaire et alimentaire auxquelles le bétail paie régulièrement un lourd tribut. Dans le cadre de la campagne 2017-2018, il a invité les professionnelles du secteur à mettre l'accent sur la vaccination contre la peste des petits ruminants.

Pour sa part, le représentant du ministre de l’élevage et de la pêche, Wayara Koné, a mis l’accent sur l'importance de l’élevage dans l’économie malienne. Avant de préciser que la vision du département de l'élevage et de la pêche (MEP) est en harmonie avec le projet de société du Président de la République qui est de «Poursuivre le développement de l'élevage dans une perspective de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de croissance économique durable et de réduction de la pauvreté».

Aguibou Sogodogo
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