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13è édition de la campagne nationale du planning familial au Mali : « une jeunesse responsable et engagée en faveur de la planification familiale au Mali, un moyen pour atteindre le dividende démographique »
Publié le mardi 29 aout 2017  |  La Nouvelle Patrie
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Le jeudi dernier, au palais de la Culture Amadou Hampâté Bah, la campagne nationale du planning familial a été lancée sous la Haute présidence de Mme Keïta Aminata Maïga, épouse du chef de l’Etat et présidente de l’ONG AGIR
C’était en présence des ministres de la Santé et de l’Hygiène publique, professeur Samba Sow, de la Solidarité et de l’Action humanitaire et celui de la Promotion de la Famille, de la femme et de l’Enfant, Traoré Oumou Traoré et quelques représentants dont celui de l’OMS, de l’UNFPA, de l’AFD, de l’UNICEF et enfin Robert Schmidt le Directeur adjoint de l’USAID. Selon le ministre de la Santé, la planification est reconnue depuis longtemps en Afrique subsaharienne comme étant un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien être des familles. Elle est au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux qui animent le Mali pour son développement durable.
L’accès pour tous aux méthodes contraceptives modernes est garanti par la loi N° 02-044 du 24 juin 2002 relative à la santé de la reproduction. Ce qui témoigne de la volonté affichée de l’Etat à trouver une réponse aux besoins des couples et des individus pour leur permettre de planifier la naissance de leurs enfants. Au Mali, ajoute t-il « la prévalence contraceptive est de 9,9 et l’indice synthétique de fécondité(ISF) est de 6,1 enfants par femme malgré les efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires selon les résultats de la cinquième enquête démographique et de santé (EDSM-V 2012-2013) ». Pour lui, le faible taux de prévalence contraceptive favorise des risques comme les avortements spontanés ou interruptions volontaires de grossesse qui affectent 10 à 15% des grossesses déclarées ou suspectées.
A ce rythme, le Mali pourra difficilement bénéficier du dividende démographique pour son émergence économique. Il rappelle que le choix de ce thème en faveur des jeunes n’est pas fortuit. En effet au Mali, les 10-24 ans représentent près du 1/3 de la population totale. La santé de la reproduction des adolescents et des jeunes est caractérisée par une sexualité précoce avec comme corollaire une fréquence des grossesses précoces. Enfin, il a apprécié l’engagement des jeunes eux-mêmes pour décider de leur avenir, et les invite à ne pas baisser les bras car le chemin est encore long.
La première Dame du Mali, quant à elle, invite l’ensemble des forces vives de la nation à plus d’engagement pour une meilleure sensibilisation. Elle a aussi promis de consentir plus d’efforts dans ce combat et d’investir davantage son ONG(AGIR) dans la promotion du Planning Familial. « Les centres de planning familial ne doivent pas être vus comme seulement des lieux de distribution des produits contraceptifs pour éviter les grossesses non désirées, mais également des lieux d’éducation des adolescentes et adolescents pour une maîtrise de leur santé reproductive» a-t-elle dit en substance.
Abdallah Bachir Haïdara (Stagiaire)
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